Une Grande Dame Verlaine

| |1824-1830 |Charles X | | | |1830-1848 |Monarchie de Juillet |1830-1848 |Louis-Philippe 1er |1831 : Notre Dame de Paris, Hugo | | | | | | |1833 : Eugénie Grandet, Balzac | | | |

- Adieu, fit le petit prince. - Adieu, dit la fleur. » Dame souris trotte, Verlaine Dame souris trotte, Noire dans le gris du soir, Dame souris trotte, Grise dans le noir. On sonne la cloche : Dormez, les bons prisonniers, On sonne la cloche : Faut que vous dormiez. Pas de mauvais rêve : Ne pensez qu’à vos amours, Pas de mauvais rêve : Les belles toujours ! Le grand clair de lune ! On ronfle ferme à côté. Le grand clair de lune En réalité ! Un nuage passe, Il fait noir comme

coeur qui s'ennuie,Ô le chant de la pluie !Il pleure sans raison,Dans ce coeur qui s'écoeure.Quoi ! nulle trahison ?Ce deuil est sans raison.C'est bien la pire peine,De ne savoir pourquoi,Sans amour et sans haineMon coeur a tant de peine ! Paul Verlaine J'ai tant rêvé de toi.Recueil : Corps et biens. J'ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité.Est-il encore temps d'atteindre ce corps vivantEt de baiser sur cette bouche la naissanceDe la voix qui m'est chère ?J'ai tant rêvé de toi que mes

âme rajeunit... C'est sous Louis treize; et je crois voir s'étendre Un coteau vert, que le couchant jaunit ; Puis un château de brique à coins de pierre, Aux vitraux teints de rougeâtres couleurs, Ceint de grands parcs, avec une rivière Baignant ses pieds, qui coule entre les fleurs ; Puis une dame à sa haute fenêtre, Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens, Que dans une autre existence peut-être, J'ai déjà vue...et dont je me souviens ! Gérard de Nerval – Petits châteaux de Bohème -1- Gérard

L’unité du vers Vers parasyllabiques : vers comportant un nombre pair de syllabes → hexasyllabe (6 syllabes), octosyllable (8 syllabes), décasyllable (10 syllabes), alexandrin (12 syllabes car la vie d'Alexandre le Grand a été racontée par des vers de 12 pieds) Vers imparasyllabiques : vers comportant un nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait au papillon

Versification L’unité du vers Vers parasyllabiques : vers comportant un nombre pair de syllabes → hexasyllabe (6 syllabes), octosyllable (8 syllabes), décasyllable (10 syllabes), alexandrin (12 syllabes car la vie d'Alexandre le Grand a été racontée par des vers de 12 pieds) Vers imparasyllabiques : vers comportant un nombre impair de syllabes → pentasyllabe (5 syllabes), heptasyllabe (7 syllabes), ennéasyllabe (9 syllabes) *Vers à 3 syllabes est très rarement utilisé → « La pauvre fleur disait

poètes maudits et leurs intercesseurs Tristan Corbière : portrait d'un indapté L’appellation « poète maudit » vient de Verlaine qui publie le livre Les Poètes maudits (1884). En 1888, il publie une deuxième édition. Il y rajoute aux côtés de Corbière, Rimbaud et Mallarmé ; Marceline Desbordes-Valmore, Villiers de l'Isle Adam et Pauvre Lélian (anagramme de Paul Verlaine). Verlaine est donc le créateur de cette étiquette. Dans son Avant-Propos, il écrit que les poètes maudits sont des poètes « absolus

-Chanson d'Automne..............................p11 de Paul Verlaine -Élasticité Temporelle.............................p13 de Sybille Rembard -Le Pont Mirabeau..................................p15 de Guillaume Apollinaire -Après Trois Ans.....................................p17 de Paul Verlaine Préface : Nous allons étudier une anthologie poétique qui est constituée de sept

d'automne (1831), Les chants du crépuscule (1835), Les voix intérieures (1837), Les contemplations (1856), Les chansons des rues et des bois (1865) L'année terrible (1871), L'art d'être grand-père (1877), Les quatre vents de l'esprit (1881), Bur-Jargal (1818) Le Dernier Jour d'un condamné (1829) Notre-Dame de Paris (1831), Les misérables (1862), Les travailleurs de la mer (1866), Quatre-vingt-treize (1874), Cromwell (1827), Hernani (1830), Han d’Islande (1868), Marion Delorme (1829),

Mallarmé mit au point un recueil de ses poèmes, les Poésies en 1887, puis son Album de vers et de prose en 1887. L’année suivante, il fit paraître ses traductions des poèmes d’Edgar Allan Poe. Son œuvre poétique fut reconnue, notamment grâce à Paul Verlaine (Poèmes saturniens) avec les Poètes maudits en 1883 et grâce à Joris-Karl Huysmans (Là-bas) avec À rebours en 1884, à qui en retour le poète rendit hommage avec « Prose pour Des Esseintes » en 1885. Une des principales muses de Mallarmé, était Méry