Stéphane Mallarmé
Stéphane Mallarmé naquit le 18 mars 1842 à Paris. À l’âge de 10 ans, après la mort de sa mère, il fut mis en pension dans un établissement catholique.
Mallarmé fut employé de bureau, puis professeur d’anglais (à Tournon, Besançon, Avignon puis à Paris).
Mallarmé fréquenta les milieux parnassiens(le Parnasse est un mouvement poétique apparu en France dans la seconde moitié du XIXe siècle qui avait pour but de valoriser l’art poétique par la retenue, l'impersonnalité et le rejet de l'engagement social et politique de l'artiste) et symbolistes (le symbolisme est un mouvement littéraire et artistique apparu en France et vers 1870, en réaction au naturalisme et au mouvement parnassien) et il côtoya Paul Valéry (écrivain français, poète et philosophe), André Gide (écrivain français récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1947) et Paul Claudel (dramaturge, poète, et diplomate français).
Il fut influencé par Théophile Gautier (Mademoiselle de Maupin et La Morte amoureuse) mais aussi par Charles Baudelaire (Les fleurs du mal). Mallarmé commença très jeune à écrire des poèmes dans l’ombre des parnassiens comme Leconte de Lisle et Sully Prudhomme. Ces premiers poèmes, écrits entre 1862 et 1864, reprirent l’écriture et les motifs baudelairiens (c’est rompre avec l’esthétique classique par la modernité) pour exprimer la douleur d’un idéal inaccessible.
Il écrivit : * « L’Azur » qui exprime le découragement de l'artiste redoutant la stérilité poétique, et hanté par l'obsession de la beauté et de l'idéal. * «Brise marine» qui exprime le dégoût du présent et l'appel irrésistible du large, des orages et de l'azur.
Mallarmé collabora avec diverses revues, publiant des traductions d’Edgar Allan Poe comme le Corbeau. Il fit paraitre quelques essais dans la « Revue du monde nouveau » en 1874.
Mallarmé composa un chef-d’œuvre, Hérodiade, qui est une pièce poétique sur la difficulté d’être et sur l’absence, se présentant comme un fragment de