Une passion

Peut-on se passionner pour la vérité? Lorsque la recherche de la vérité devient l’unique objectif d’une vie, comme c’est le cas pour les philosophes, peut-on qualifier celle-ci de passion? Puisqu’elle constitue ici le désir de connaitre et de savoir, la passion pour la vérité ne devient-elle pas un amour de la sagesse et de la connaissance ? La passion elle-même implique aussi un engagement des plus totaux en un but fixé, comme c’est le cas pour la plupart des grands chercheurs et philosophes

subjectif : mode de penser propre à l'homme (lui-même défini comme « animal raisonnable »). * Par opposition à l'intuition : faculté de raisonner, c'est-à-dire de combiner des concepts et des jugements, de déduire des conséquences. * Par opposition à la passion ou à la folie : pouvoir de bien juger, de distinguer le vrai du faux, le bien du mal. * Par opposition à la foi : la « lumière naturelle », naturellement présente en tout homme. * Par opposition à l'expérience : faculté de fournir des principes a

poursuivent volontiers une réflexion sur les passions humaines. Au XVII e siècle notamment, les moralistes et les auteurs conduisent une analyse sans concession des passions. Ainsi, nous étudierons le regard porté sur les passions par Mme de Lafayette, qui publie anonymement La Princesse de Clèves en 1678. Étymologiquement, le mot passion vient du latin passio, qui signifie souffrir, supporter, endurer. Originellement, la passion est ainsi associée à la souffrance, à un tourment

Pour ou contre l’amour passion Dans La sagesse de l’amour le philosophe contemporain Alain Finkielkraut (chapitre II le visage aimé) propose une relecture de la passion amoureuse à la lueur des profondes réflexions d’Emmanuel Levinas. Au nom de Levinas et de son analyse à la fois métaphysique et éthique de la rencontre d’autrui Finkielkraut prend d’emblée le contre-pied de l’interprétation classique de la passion. On sait que la tradition classique, des Stoïciens à Kant, a condamné, ou en tout

l’animal qui n’agit que par instinct. L’animal n’ayant pas de passions, Alain en déduit qu’il n’a donc pas de conscience. Cela laisse donc supposer qu’il n’y a pas de conscience sans passion. La passion est ainsi une condition à la présence de la conscience mais ce n’est pas la seule étant donné que les Hommes ont des passions mais ne sont pas pour autant tout le temps conscient. La conscience est le fait de posséder des passions certes, mais cela ne suffit pas, il faut également savoir les

I: Le roman et l’analyse des passions | | Identification | Analyse: | 1. L’analyse des passions comme moment inséré à la progression du récit | * Moment décisif | - retour analytique ravages passions amoureuse -> symbolique comme naissance à la conscience autonome. Personnage principal analyse ses passions -> matière à histoire : permet lecteur d’interpréter fiction

Quoi qu'en disent les moralistes, l'entendement humain doit beaucoup aux passions, qui, d'un commun aveu, lui doivent beaucoup aussi. C'est par leur activité que notre raison se perfectionne; nous ne cherchons à connaître que parce que nous désirons jouir; et il n'est pas possible de concevoir pourquoi celui qui n'aurait ni désirs ni craintes se donnerait la peine de raisonner. Les passions à leur tour tirent leur origine de nos besoins et leur progrès de nos connaissances. Car on ne peut désirer

poser la question, la fatalité et la passion pousse t’elle les personnages de tragédie à commettre les crimes les plus odieux, Dans une première partie nous étudierons la passion au sein de la tragédie et dans une seconde en quoi cette passion amène est elle à la notion de fatalité. I) La passion La passion est un sentiment qui est surement un des plus puissants chez l’être humain, il est souvent violent comme la passion d’Hermione dans Andromaque, la passion est parfois vécu comme une souffrance

Faut-il combattre les passions ? Sont-elles nécessairement mauvaises ? S'opposent-elles à la raison ? Telles sont les questions qu'aborde ce texte de Rousseau. Le problème posé est celui du rapport entre des passions et la raison. Les passions sont les sentiments, les affects de l'homme. La raison est sa faculté de penser suivant un ordre, des catégories. La thèse moraliste condamne les passions : elles seraient à l'origine du mal et du malheur des hommes. Rousseau prend leur défense : c'est

passionnée (lignes 1 à 5) A) La nature humaine B) Besoin et passion C) Une nature originellement bonne (Rousseau) II. L'origine sociale des passions A) Les passions naissent du regard d'Autrui B) Une influence néfaste ? III. Commentaire A) Une vision réductrice de la passion ? B) La passion n'est pas nécessairement destruction Conclusion Bibliographie Introduction La question de l'origine des passions est l'enjeu d'un débat philosophique important, puisqu'elle