Une vérité qui dérange

son introduction aux Fables de La Fontaine : « Les fables paraissent rassurantes quand elles devraient nous inquiéter, quand elles devraient nous déranger ». On découvre une antithèse entre les verbes paraître et devoir : on comprend alors que la fable donne une fausse impression. Egalement, l’antithèse entre « rassurantes » et « inquiéter », « déranger » nous fait comprendre que le lecteur n’a pas forcément la bonne réaction face à la fable. On peut dès lors s’interroger sur l’impact des fables

lecture du testament de Nawal, ils se rende compte que tout n’a pas été dit. Il s’agit ici d’une femme au grand courage durant la guerre au Liban, qui au dernier moment de sa vie n’aura pas eu celui de dire la vérité. Une vérité qui fait mal, une vérité qui dérange, mais surtout, une vérité qu’elle aura cherché toute sa vie et qui, du jour au lendemain, l’aura fait taire à jamais. Les dernières années de sa vie auront été empreint d’un silence inexplicable qu’elle aura finalement révélé sur papier

discours sur lequel il s’exerce. L’objet de la rhétorique n’existe donc pas, puisqu’il n’est fondé sur aucune idée. Socrate prend plaisir à démontrer à Gorgias que la rhétorique est basée sur rien. Tout en jouant avec les mots d’une manière à déranger Gorgias, Socrate répète sans arrêt qu’il ne le vise pas, mais qu’il vise plutôt l’objet de leur discussion. Voici la preuve que Gorgias s’attarde seulement à la relation entre lui et son adversaire. Il ne voit que le rapport personnel de la parole

Cocteau « Miroir, miroir magique, dis-moi qui a beauté parfaite et pure ? » : Demanda la belle-mère de Blanche-Neige qui aimait entendre tous les jours que c’était elle la plus belle du royaume. Un jour le miroir, qui ne ment jamais, lui a dit la vérité : Ô reine tu es très belle mais Blanche-Neige est la plus belle de ce royaume…Le miroir aurait-il mieux fait de « réfléchir » un peu avant de donner sa réponse  ou de renvoyer son image ? Blanche-Neige et sa belle mère auraient sans doute moins souffert

dans les Cinq leçons sur la psychanalyse, et tentons de comprendre pourquoi l'esprit ne parvient en fait jamais à éradiquer ce qui le dérange. Notre premier exemple concerne une patiente de Freud qui présente des troubles psychiques depuis la disparition de sa propre soeur. A première vue, on est facilement tenté croire qu'il s'agit d'un deuil difficile. En vérité, Freud apprend bien vite que sa patiente nourrissait des sentiments très forts pour le mari de sa soeur. Lorsque cette dernière est décédée

convictions sont des ennemis de la vérité, plus dangereux que les mensonges » «  Les convictions sont des ennemis de la vérité, plus dangereux que les mensonges » Commentez cette affirmation de Friedrich Nietzsche. La vérité exerce la rigueur intellectuelle par la soumission de soi aux faits et par le courage d’appréhender les faits tels qu’ils sont et pas comme on voudrait qu’ils soient. Ceci demande de fournir un effort pour approcher la vérité. Nietzsche substitue à la

a l’idée du jeu. Jeu de mot absurde qui est égale à la folie. Le roi a un esprit fou et dérangé. Il se voit attribuer les mêmes caractéristiques que le fou donc il révèle la vérité à travers la folie. Le roi apparait comme un être tourmenté qui aime souffrir et qui souffre. Touché par la folie, il se livre à un portrait de son bouffon, portrait paradoxal dont on ne peut pas exclure qu’il révèle la vérité sur Folial. II.1) le bouffon apparait comme un être triste. Dès le début du passage, le

son engagement est au centre du documentaire intitulé Une vérité qui dérange réalisé en 2006. Dans ce film, cet homme montre que la menace du réchauffement climatique sur la planète est réelle et interpelle les gens à agir en urgence. Ce documentaire remporte l’Oscar du meilleur documentaire en 2007. Il croit que son pays a les moyens nécessaires de contrer ces problèmes, sauf la volonté économique. « La vérité de la crise climatique dérange parce qu’elle signifie que nous allons devoir changer nos

La mémoire suffit-elle à l'historien? Donner la parole aux témoins d'un évènement, c'est solliciter leurs mémoires et les considérer comme une source pour faire l'Histoire. La mémoire, prise avec ses vérités et ses mensonges, devient pour l'historien un objet d'étude à part entière. Nous nous demanderons donc si la mémoire peut suffir à l'historien. Dans un premier temps nous remarquerons que la mémoire semble suffire à l'historien puis nous constaterons, à l'inverse, qu'elle ne lui suffit pas

de mensonges, que en tant que lecteur, on ne peut que croire. Mais ce qui me dérange le plus dans les autobiographies, c’est que l’on ne sait pas si l’on doit croire ou non tout ce que le narrateur nous raconte. Après tout, vous ne me connaissez pas et moi non plus d’ailleurs, je pourrais vous dire ce qui me chante, vous seriez susceptible de me croire. C’est pour cela que j’ai décidé de vous dire entièrement la vérité, et du début de mon autobiographie jusqu’à sa fin. Je ne vous dirai pas tout