Urss Dans Les Années 30

représentant par État-membre, harmonisant l'activité de la Haute Autorité avec la politique économique de ces États, enfin une Cour de Justice, aux magistrats curieusement coiffés d'un large béret noir, qui a rendu une douzaine d'arrêts au cours des seize années de son existence. L'Europe semble sur la bonne voie. Un incident va pourtant retarder son évolution. Pour faire pièce aux projets américains de reconstitution d'une armée allemande autonome – toujours au plus fort de la guerre froide et après le

Les totalitarismes face aux démocraties dans les années 1930 Dans les années 1930, les totalitarismes manifestent leurs prétentions expansionnistes. Les démocraties laissent faire, espérant ainsi préserver la paix. 1  Le prix de la guerre A  Les déceptions d’après-guerre • L’Allemagne, dont l’armée n’a pas été détruite, ne comprend pas la rigueur du traité de Versailles (le « Diktat »). Elle perd 1/6e de son territoire qui est divisé en deux par la création du corridor de Dantzig. Elle perd

CASTAGNE Nina 1S2 L'exercice du pouvoir dans les totalitarismes Le premier document est une affiche éditée par la direction de propagande du Parti nazi dans les années 1930, représentant Hitler et le peuple allemand. Le régime totalitaire nazi sous Hitler a pour origine la frustration de l'Allemagne par les traités de l'après-guerre. En effet, entre autres, le traité de Versailles fait payer cher l'Allemagne en réparations ce qu'Hitler appelle le Diktat. Celui-ci rejoint le NSDAP, le parti nazi

adhérents de choc qui défilent souvent dans les villes. - 1923 : Allemagne connaît forte inflation → année terrible - Mein Kampf écrit par Hitler pendant ses années en prison - Création d'une nvelle milice : SS - 1929 : nvelle crise economique - 30/01/1933 : Hitler au pouvoir La dictature nazie (1933-1934) - Oppositions aux nazis liquidés → feu au Parlement. Tous les partis sont interdits. - mars 1933 :

premières années du parti Des suites du congrès de Tours de la SFIO, se crée un nouveau parti politique qui se proclame bolchevique et révolutionnaire qui pour sa lutte utilise des moyens légaux mais n’exclut pas l’utilisation de moyens illégaux. A ses débuts le parti recense 120.000 adhérents contre 40.000 pour la SFIO soit trois fois plus. A partir de 1921 les membres fondateurs (Treint, Dunois…) sont petit à petit exclus du fait de la stalinisation du parti. Les 12 premières années du parti sont

prophylactique", tous les "ennemis intérieurs" perçus comme autant de recrues potentielles d'une mythique "cinquième colonne de saboteurs et d'espions". La plus importante de ces opérations, lancée par l'ordre opérationnel du NKVD n° 00447 en date du 30 juillet 1937 et entrée dans le vocabulaire codé du NKVD sous le nom d'"opération Koulak", ciblait une cohorte d'"ennemis" aux contours particulièrement flous : les "ex-koulaks, éléments criminels et autres contre-révolutionnaires". Tous ces individus

collectif, commune hostilité à la démocratie libérale. La prise en compte des évolutions historiographiques sur les réalités du fonctionnement de ces régimes permet de mieux prendre en compte les limites de l’emprise totalitaire en Allemagne comme en URSS. On note en effet, avec un décalage dû à l’ouverture plus tardive des archives sur la période soviétique, un certain parallélisme des évolutions de l’historiographie : Face à une interprétation « intentionnaliste » du nazisme, longtemps dominante (tout

crimes contre l'humanité alourdissent encore le bilan du côté des civils. Des transferts de populations La Seconde Guerre mondiale et son règlement ont donné lieu à des transferts de populations considérables. Ces déplacements concernent près de 30 millions de personnes : ce sont des Allemands ou des Japonais qui sont transférés de gré ou de force dans leur pays d'origine. Des minorités quittent également l'URSS : c'est la cas notamment des Polonais qui vont regagner le territoire polonais dans

nous-mêmes » - Wei Jinsheng[1] La ligne directrice de cet essai est le rôle du samizdat dans l’émancipation et la montée du mouvement démocratisation en URSS. Je tenterai d’expliquer comment le samizdat n’est pas qu’un outil, mais qu’il est aussi, en quelque sorte, devenue un embryon de mouvement, parallèlement au mouvement de démocratisation en URSS. L’étude de l’univers du samizdat mettra en relief les notions d’espace public et d’espace privé. Je commencerai par une mise en contexte historique. Ensuite

durant lequel il écrira son livre antisémite « Mein Kampf », rejetant, tout comme le parti nazi, la démocratie. Les années 30 furent difficiles, puisqu’une importante crise a été fatale à la jeune démocratie allemande. A sa sortie d’incarcération, Hitler parvient à séduire les foules allemandes et propulse le parti nazi en tête, devenant ainsi chancelier de la république démocratique le 30 janvier 1933. Ainsi, l’Allemagne, au parcours « après-guerre » semblable à celui des Italiens, instaure un totalitarisme