Urss Et Democraties Populaires

Apres l’écrasement des puissances de l’axe par les Alliés, l’espoir d’une entente solide entre les deux grands vainqueurs, les USA et l’URSS, se dissipe vite. A Yalta, en février 1945, Roosevelt, Churchill et Staline se sont engagés à rétablir la démocratie sur la base d’élections libres dans l’Europe bientôt libérée. Mais l’URSS veut construire sur ses frontières occidentales une zone de protection jusqu’au cœur du continent ; dans les pays qu’elle occupe, elle soutient les communistes qui prennent

en 1945 à la suite de la Seconde Guerre Mondiale. Par conséquent, Elle est divisée en quatre zones d’occupation placées sous l'autorité des puissances victorieuses du conflit, qui n'ont pas signé la paix avec l'Allemagne : États-Unis, Royaume-Uni, URSS, France, de même que la ville de Berlin, située au cœur de la zone soviétique, puis en deux Etats, RFA à l’Ouest et RDA à l’Est. Elle ne redevient une puissance réunifiée qu’en 1990. Comment l’Allemagne, au cœur de l’Europe, devient-elle un enjeu majeur

tensions accrues à propos de la carte de l’Europe II-Comment les blocs se mettent-ils en place et se consolident-ils ? (1945-1948) 1)Le temps des pactes et des alliances économiques et militaires 2)glacis à l’est, endiguement à l’ouest : démocraties populaires et chasse aux sorcières 3)la naissance d’une culture de guerre froide III-Comment ces deux blocs s’affrontent-ils ? (1947-1953) 1)Qu’est-ce qu’une crise de guerre froide ? 2)une guerre d’abord centrée sur l’Europe… 3)qui se mondialise

Un monde marqué par la guerre froide Les origines de la guerre Un conflit entre deux superpuissances Conflit idéologique qui oppose deux pays (communisme de l’URSS et capitalisme et démocratie libérale des EU). Deux idéologies qui se veulent universelles mais inconciliables donc affrontement. Conflit entre deux superpuissances victorieuses de la 2GM qui veulent étendre leur influence Une méfiance croissante Entre 1945 et 1948 l’URSS impose des gouvernements communistes par la force dans

guerre était improbable, puis on analysera les phases de la guerre, pour enfin terminer sur la fin de la guerre froide. I. Une paix impossible, mais une guerre tout de même improbable 1) deux idéologies différentes -Le modèle américain: démocratie libérale et capitalisme -Le modèle soviétique: Dictature du prolétariat et collectivisme 2) L’expansion soviétique en Europe et en Asie: le non respect des accords de Yalta -le non respect des accords de Yalta -le tournant de l’année 1947

chapitre I : la guerre froide 1947 - 1962 La guerre froide est caractérisée par l'antagonisme des deux blocs : USA et URSS. Notons qu'il y a des rebondissements dans la guerre froide qui amènent à penser, notamment en raison de la période dite « la détente », que celle-ci n'a jamais cessée de 1947 à 1989, date qui rappelle la chute du mur de Berlin (fin de la RDA et de RFA). La guerre froide est caractérisée par la psychose de la troisième guerre mondiale, cette psychose qui est à son apogée

caractéristiques ? Tout d’abord, durant cette période, le monde est divisé en deux. On parle de bipolarisation. Les deux blocs s’opposent par leur modèle politique (démocratie libérale contre « démocratie populaire ») et économique (économie capitaliste contre économie contrôlée par l’Etat). Les deux superpuissances (Etats Unis et URSS) contrôlent un groupe de pays qu’on appelle leur « bloc » : Europe de l’Ouest, Amérique et Océanie pour les Etats Unis, Europe de l’Est et Asie de l’Est pour l’URSS

Etats-Unis et l’Europe de l’Ouest forment une alliance économique: l’OECE (Organisation européenne de coopération économique, 1948) et une alliance militaire: l’OTAN (Organisation du traité de l’Atlantique Nord, 1949) :     -A l’Est, l’URSS et les démocraties populaires se regroupent dans le CAEM (Conseil d’aide économique mutuelle, 1949) et dans le pacte de Varsovie (1955). 3. L’Allemagne et Berlin dans la guerre froide. Berlin est un lieu symbolique de l’affrontement entre les deux blocs. En 1948-1949

la lutte des classes comme moteur de l’histoire, la dictature du prolétariat comme moyen d’atteindre le socialisme, et le rôle central du parti communiste pour diriger le prolétariat. A partir de 1947, l’URSS et ses alliés sont dites des « démocraties populaires », c’est-à-dire selon son inventeur Jdanov (ministre des affaires étrangères de Staline) en 1947, un nouveau type d’Etat où le pouvoir appartient au peuple, où la grande industrie, les transports et les banques appartiennent à l’Etat, où la

et sur la déification du dictateur car leur objectif est de contrôler tous et chacun au quotidien afin de servir leurs projets communiste, fasciste et nazi de transformation du monde et de l’être humain. Ils profitent aussi de la faiblesse des démocraties libérales anglaise et française dans les années 1930 dont les responsables, conscients du traumatisme provoqué par la Première Guerre Mondiale auprès de leur électorat devenu largement pacifiste, évitent toute action qui pourrait conduire au déclenchement