Val-d'Or

Arthur Rimbaud est un poète du XIXème siècle, qui n’a appartenu à aucun mouvement. Il se consacre à la poésie entre quatorze et vingt-deux ans. Très tôt, il affirme sa révolte dans des poèmes comme « Sensation » ou « Le dormeur du Val » tirés du recueil Les Cahiers de Douai publié en 1971 dans l’œuvre Poésies Complètes. En adolescent révolté, il accumule les fugues à l’âge de seize ans notamment, où il écrivit « Ma Bohème ». « Une saison en enfer » témoigne de sa liaison orageuse

verre de tous les jours. Ingénuement, en ouvrier céleste, il prête à tout une calme attention ; il mange bien en imitant ton geste, pour bien bâtir à ta maison. « Le Dormeur du Val » de Arthur Rimbaud, écrit en octobre 1870. Rimbaud appartenait au mouvement symboliste. Dans «  Le dormeur du val » Rimbaud montre au début du poème un soldat qui dort en toute tranquillité : « bouche ouverte, tête nue » « il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade », le poète d’écris que le soldat

combat pour défendre leur pays. J’ai sélectionner ces poèmes parce qu’ils reflètent bien les ravages que cause la guerre, la mort est omniprésente dans la guerre, elle en fait partie intégrante. Comme dans le poème de Arthur Rimbaud « Le Dormeur du val », ce poème illustre l’habileté avec laquelle il nous met sur une fausse piste, tout en nous laissant des indices pour nous faire deviner que ce qu’on croyaient au départ en lisant le poème s’avère être faux. La mort est en fait omniprésente : vers

Le Dormeur du val (1870) C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil, de la montagne fière, Luit: c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Gustave Courbet, l'homme blessé, 1844 Gustave Courbet, l'homme blessé, 1844 Les pieds dans

les tissus travaillés. De plus il y a une construction inhabituelle ce qui permet une mise en relief de ce qui le réjouit. On constate aussi une accumulation d'éléments suggérant le luxe, et la richesse, : « nappes damassées, l'encens, grands calices d'or ». Ensuite, on constate une antithèse avec « autel », mit en relief par le rejet. Enfin Rimbaud utilise des adjectifs mélioratifs, les « calices » sont « grands »et en « or ». Le festin de Dieu est suggérés par les « nappes d'amassées », le terme « autels »

Desbordes-Valmore, une poétesse française née le 20 juin 1786 à Douin et morte le 23 juillet 1859 à Paris. Ce poème est tiré du recueil Les Pleurs publié en 1833. Le dormeur du Val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent; où le soleil de la montagne fière, Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,

précoce dont je vais vous présenter le recueil a écrit de nombreux poèmes malgré sa mort à l’âge de 37ans. Cet écrivain est Arthur Rimbaud, auteur français né le 20 octobre 1854 à Charleville et mort le 10 novembre 1891 à Marseille. « Le dormeur du Val » paru dans « le cahier de Douai » est l’un de ses poèmes les plus connu c’est pour cela que j’ai choisi de vous présenter ce recueil. Le poète a écrit ces poésies entre mars et novembre 1870 à l’âge de 16 ans. L’analyse portera d’abord sur 6 poèmes

Opposition guerre/religion | Quatrains à dominante rouge → symbole de violence meurtrière. | ''crachats rouges'', ''feu'', ''tas fumant'', ''écarlates ou verts'' | Tercets Or (luxe clérical)& Noir (deuil des mères) | ''calices d'or'', ''bonnet noir'' | Contraste guerre destructrice/Dieu passif | Les hommes s'entre-tuent et Dieu laisse faire. | ''croulent'', ''broient'' / ''s'endort'' | Parallélisme | Dénonciation des pouvoirs | Roi qui ''raille''

Le dormeur du val C'est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D'argent ; où le soleil de la montagne fière, Luit : C'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu, Dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, Pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme Sourirait un enfant malade, il fait un somme :

pendus 7. Le Châtiment de Tartufe 8. Vénus anadyomène 9. Les reparties de Nina 10. A la musique 11. Les Effarés 12. Roman 13. «Morts de Quatre-vingt-douze» 14. Le mal 15. Rages de Césars Deuxième Cahier 1. Rêvé pour l'hiver 2. Le Dormeur du val 3. Au Cabaret-Vert, cinq heures du soir 4. La Maline 5. L'Éclatante Victoire de Sarrebrück 6. Le Buffet 7. Ma Bohême (Fantaisie) Un recueil achevé Rimbaud a placé en tête du recueil son poème publié, Trois baisers (il a éliminé Les Étrennes