Valmont

comme manipulations. Difficile de ne pas tomber sous le charme de cette liberté apparente du Vicomte de Valmont et de la Marquise de Merteuil, personnages emblématiques du libertinage philosophique dans Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Car on ne peut s’attendre à rien de leur part : un personnage d’honnête est prévisible alors que quelqu'un de calculateur, vicieux comme Valmont est surprenant par sa transgression des règles qui va toujours plus loin. De plus un livre mettant en scène

pratiques et aux règles de la morale chrétienne II) Exemples Jacques des Barreaux (1599-1673) qui prêche l'athéisme. Don Juan qui est un libertin et Tartuffe, de Molière. Les Liaisons Dangereuses de Choderlos de Laclos avec le Vicomte de Valmont et la Marquise de Merteuil, deux libertins. III) Question Pourquoi peut-on dire que Dom Juan est un libertin ? Nous pouvons dire que Dom Juan est un libertin car : * Il n’a ni religion ni croyance, il croit juste que « deux et deux sont

n’a aucune modestie, et qu’elle se considère clairement supérieure au reste de sa société Nous retrouvons dans Les Liaisons Dangereuses un langage guerrier très développé. C’est notamment le Vicomte de Valmont qui s’en sert lorsqu’il se réfère à la séduction de Mme de Tourvel. Selon Valmont, la séduction est un combat (et même une partie de chasse) pour lequel il faut avoir des plans et une bonne stratégie pour en sortir victorieux. Et surtout il ne faut jamais céder aux élans du cœur dans une

la réalité. Il a donc la capacité d’une part d’exprimer des nuances des individus et d’autre part d’incarner différentes conception de l’homme selon les époques. Les quatre extraits présentent quatre héros différents. Tout d’abord, le vicomte de Valmont, personnage de libertin sinique et manipulateur fait figure de héros négatif, dépourvu de moral parce qu’il s’amuse de sa victoire amoureuse sur les femmes qui lui a résisté. La lecture qu’il adresse à sa confidente la marquise de Merteuil témoigne

parler de répulsion envers certains héros de roman du fait que leurs comportement vont à l’encontre de la Vertu, du Bien et de la Morale, des valeurs positives que ces héros mettent à mal. C’est le cas de la marquise de Merteuil et du vicomte de Valmont dans Les liaisons dangereuses de Choderlos de Laclos. Ces deux personnages sont totalement soumis à l’amoralité et au vice et n’hésitent pas à contaminer leur entourage, en particulier s’il est vertueux. Par ailleurs, l’identification est quasi

(De la Marquise de Merteuil au Vicomte de Valmont) Dès que vous craignez de réussir, mon cher vicomte, dès que votre projet est de fournir des armes contre vous, et que vous désirez moins de vaincre que de combattre, je n’ai plus rien à dire. Votre conduite est un chef-d’œuvre de prudence. Elle en serait un de sottise dans la supposition contraire ; et, pour vous parler vrai, je crains que vous ne vous fassiez illusion. Ce n’est pas de n’avoir pas profité du moment que je vous reproche. D’une

dangereuses : roman épistolaire publié en 1782. Grand succès lié au scandale que provoque son contenu. Il s’agit de la correspondance d’un groupe de personnages appartenant à la noblesse. Les deux plus importants, les meneurs de jeu sont le vicomte de Valmont et la marquise de Merteuil, anciens amants, aux prises avec toute une stratégie de séduction et de corruption dont ils seront finalement les victimes. Il s’agit donc d’une intrigue libertine rendue particulièrement efficace par la forme épistolaire :

orgueilleuse. Veuve, elle se consacre au libertinage. Dans ses lettres adressées au vicomte de Valmont elle donne des instructions a celui ci afin d'assouvir une vengeance. dans la lettre 81, par exemple, elle se vente de son pouvoir de séduction, son narcissisme et son machiavélisme se révèlent et elle nous dégoute par le portrait qu'elle fait d'elle même. Elle souhaite impressioner, se montrer supérieur a Valmont tout en restant rationelle. Il est impossible pour le lecetur de s'identifier a un tel personnage

en 1782 s’ouvre sur la lettre de Madame de Merteuil rédigée a l’intention de son ami le Vicomte de Valmont. Elle exprime dans celle-ci sa frustration a l’égard de ses suspicions sur une plausible liaison qu’elle entretiendrait avec un autre libertin. Elle établie d’entré de jeu la loi du plus fort, du dominant, qui est elle-même. Elle est profondément offensée par le fait que le Vicomte de Valmont puisse avoir cette idée saugrenue a son égard, ce qui engendre de l’agressivité dans ses propos, notamment

principal. Mais il est impossible de s’identifier à cet être vil, perfide et ignominieux alors que le personnage secondaire, le vicomte de Valmont, nonobstant ces actes emplis de méchanceté, possède un côté plus humain. Il se laisse gagner par de réel sentiment qui lui font tomber son masque ce qui peut nous émouvoir d’autant plus. On s’identifiera donc plus à Valmont qui nous ressemble plus dans son humanité. Enfin, l’identification peut poser un problème moral ou d’éthique, qui peut être apporté