Versification

et parce qu'elle est le lieu des images et des figures de rhétorique. Le rythme des poèmes est très important, en effet, les phénomènes de rythme sous-tendent le texte et lui confère une force particulière. Parmi ces phénomènes de rythme : la versification, la reprise d'expression, l'anaphore ou la répétition.... De plus, la poésie engagée met en jeu des notions concrètes ou des symboles. Les hyperboles, les métaphores, les comparaisons ont pour fonction de faire surgir des analogies, de mettre

choses de la vie et l'évocation poétique au quotidien peut-être une acte à la fois esthétique et moral. L’un des premiers objectifs du poète, notamment celui du XVIème siècle consistait dans une harmonie des sonorités qui était obtenue par la versification, Les rimes, les strophes par exemple des quatrains ou un sonnet. Des figures de style, comme des assonances, des allitérations, et des diérèses pouvaient contribuer aussi à la musicalité du poème. Mais plus que la beauté de la forme poétique

procédés pour se intensifier son récit, notamment en mettant des oppositions (prohibiteur/affirmateur) COMMENTAIRE Charles Baudelaire (1821-1867) est un grand poète romantique du XIXe siècle. A la fin de sa vie, il décide de mettre de côté la versification qui l'a rendu célèbre avec Les Fleurs du Mal et écrit Le spleen de Paris, recueil de poèmes en prose, œuvre post-mortem puisqu'elle sera publiée entièrement deux ans après sa mort en 1869. Baudelaire écrit tout de même : «Je suis assez content

forte irrégularité dans son écriture. La métrique est nullement définie, et le poème comporte des monosyllabes, « et » mais encore des vers allant jusqu’à 15 syllabes, « Le Canada les Hespérides la Normandie la Reinette », ce qui destructure la versification, singularisant le poème par son originalité en opposition avec des poèmes réguliers, classiques. Prévert, ne recherche pas à respecter une structure précise ou à rentrer dans un cadre, mais il donne sa propre conception du genre poétique, en développant

Le texte théâtral est-il autonome ou a-t-il besoin d'être vu joué sur scène pour prendre toute sa valeur ? I/ La lecture suffit à apprécier une pièce de théâtre. 1. La beauté du texte théâtral. Texte avant tout littéraire, voire poétique (versification, V. Hugo, Racine...) 2. Rôle des didascalies. Fonction informative des indications scéniques, au plus près de l'auteur, pas « perverties » par metteur en scène. 3. Imagination du lecteur. Travail de l'imaginaire, le lecteur devient metteur en

fait, jeune, et tout autre chose »). Son argumentation est donc progressive et douce (allitération en « s » + rimes féminines) à l'image de son idéal de modération. Les parallélismes et les antithèses de son discours sont mis en relief par la versification (coupure à l'hémistiche et rythme binaire (vers 26), enjambement entre le vers 31 et 32) et renforcent la dimension argumentative de son intervention. On note notamment que l'octosyllabe « une condition meilleure » (vers 28) se situe au cœur même

des leçons moralisatrices (fables de la Fontaine et contes de Perrault). Par exemple, « Le Lièvre et la Tortue » avec la morale : « rien ne sert de courir, il faut partir à point » qui est concrète et facilement compréhensible. Un choix de la versification parfois particulier peut apparaître, avec des rythmes de phrases plus faciles à retenir, ce qui est appréciable pour une œuvre didactique s’adressant à un public peu attentif. L'apologue a également recours au discours direct, ce qui le rend plaisant

la nature » : on retrouve l’esthétique fondée sur le naturel, la simplicité, le refus de l’enflure baroque… -          Soit pour la versification qui est correcte, riche dans ses rimes, élégante, nombreuse, harmonieuse : par souci de variété, La Bruyère offre ici une longue énumération ouverte (= sans « et » final), qui donne la définition de la « bonne versification » classique : correcte (s’oppose aux vers négligés ou irréguliers de Corneille : ce n’est pas dit, mais la critique est implicite),

tacha de remplir cet objectif par le biais de ses Fables (1668-1694) avec notamment Les Animaux malades de la peste. Que dénonce La Fontaine dans ce texte et par quels moyens ? I - Une fable habilement menée 1) Caractéristiques d’une fable -Versification (rimes tripartite, puis suivies et enfin croisée, 1er strophe) -Variation de syllabes, style particulier de Jean de La Fontaine -Usage de différentes tonalités (récit=tragique) et (discours=ironique) 2) Une Fable qui rappelle les récits

répond aussi à la recherche de l'expression : des mots plus bruts, vifs et colorés, et parfois une syntaxe relâchée ; on a un refus des règles strictes de versification (enjambements, rejets, contre-rejets) et des formes fixes avec un recours au rythme ternaire. Les romantiques expérimenteront ainsi toutes sortes de strophes et de versifications, à l'image d’Hugo dans Les Djinns IL mélange aussi les genres et les registres, du « sublime au grotesque » comme dit Hugo. La poésie devient le moyen privilégié