Victor Hugo Sonnet

"tourmenté et sensible" et il affirme que "les chants les plus désespérés sont les chants les plus beaux". C'est ainsi que la poésie amoureuse, comme son nom l'indique, évoque les déceptions de passionnés ou les unions impossibles. Dans le Madrigal, Sonnets pour Hélène I, Ronsard, poète du XVIème siècle, définit le verbe "aimer" en évoquant ses sentiments douloureux. Le premier vers introduit une sorte de question mais surtout le thème abordé par le poème :"Si c'est aimer, Madame, et de jour et de nuit/

met dans la peau d’un condamné à mort qui voit les secondes inéluctablement passer et les visages l’abandonnant. Cet exercice poétique peut donner froid dans le dos, car il donne le récit fidèle de ce que peut ressentir un condamné, à l’instar de Victor Hugo dans « le dernier jour d’un condamné ». Ami lecteur, il te faut savoir que si la mort est terrible et universelle, elle peut néanmoins être didactique. C’est ce qu’a compris La Fontaine qui dans sa fable « La Mort et le bûcheron » nous donne

ont sûrement fait le choix de respecter les coutumes classiques de la poésie et ils ne voient pas l’intérêt de s’occuper d’autres thèmes qui ne feront pas rêver le lecteur, donc qui selon eux ne l’intéresseront pas. Prenons l’exemple du poème de Victor Hugo « Aimons toujours ! Aimons encore ! », dans ce texte l’auteur y décrit l’amour qu’il qualifie « d’hymne de la nuit » ou encore de « cri de l’aurore ». En revanche les poèmes ordinaires choisiront des sujets beaucoup moins sophistiqués dans le but

analogues (cheveux « fortement pommadés», « calme idiot ») destinés aussi à inspirer un sentiment de répulsion. Cette « poésie de la laideur »inaugurait une nouvelle manière dans la poésie de Rimbaud et annonçait « Mes petites amoureuses ». Dans son sonnet intitulé « Vénus anadyomène » (1870 extrait du recueil des Cahiers de Douai), Rimbaud propose une vision très personnelle du motif mythologique de la Vénus. S’il donne de Vénus une image encore conventionnelle dans ses deux premiers poèmes « Invocation

Documents A- Pierre de RONSARD, « Madrigal », Sonnets pour Hélène, 1578 B- Alfred de MUSSET, « A George Sand », Poésies posthumes, 1866 C- Paul VERLAINE

Chaque semaine, dans son 'Bloc-notes', il livre ainsi sa critique des hommes et des événements. Président de la Société des gens de lettres en 1932, François Mauriac fut élu à l'Académie française le 1er juin 1933. Victor Hugo Fils d'un général d'Empire souvent absent, Victor Hugo est élevé surtout par sa mère. Alors qu'il est encore élève au lycée Louis le Grand, il se fait connaître en publiant son premier recueil de poèmes, 'Odes' et obtient, pour celui-ci, une pension de Louis XVIII. Chef d'un

 Sommaire Préface 3 Biographies 4 Premier Texte : « Melancholia », Victor Hugo 6 Deuxième Texte : « La belle Esclave maure », Tristan L’hermite 6 Troisième Texte : « Liberté », Victor Hugo 7 Quatrième Texte : « L’esclave », José-Maria de Heredia 8 Cinquième Texte : « L’esclave », Serge Lama 8 Sixième Texte : « Afrique mon Afrique », David Diop 9 Septième Texte : « Chanter pour ceux qui sont loin de chez eux », Michel Berger 9 Huitième Texte : « L’esclave », Théophile Gautier 10 Neuvième Texte :

les 3 points suivants • Vous devez connaître les principales règles de la versification et être capable de lire les poèmes en respectant les règles (1 séance atelier-expression peut y être consacrée) • Vous devez connaître les règles du sonnet • Vous devez connaître les principales étapes historiques du genre poétique et savoir classer les poètes majeurs dans leur siècle et leur mouvement • Vous devez être capable de définir ce qu’est un poème en prose ( Lectures conseillées

les protestants avec «Les Tragiques» alors que de son côté Ronsard consacre aux catholiques son «Discours sur les misères de ce temps». Les raisons de ces engagements peuvent également être politiques (guerre, dictature, violence…). Souvent cité, Victor Hugo a vivement critiqué "Napoléon-le-petit" dans de nombreux poèmes «Les Châtiments». Plus récemment, on pense à la Résistance durant la Seconde guerre mondiale et à l'opposition de plusieurs poètes (principalement surréalistes) à l'occupant nazi: ce

1870 Ce poème d'Arthur Rimbaud (1854 -1891= 37) écrit en 1870, relève de la poésie engagée qui critique et dénonce les effets de la guerre. Il s'inscrit également dans la poésie lyrique qui met en œuvre les sentiments et émotions du poète. Ce sonnet d'alexandrins comporte une double description d'un lieu et d'un personnage, étroitement associés et annoncés dans le titre. On découvre progressivement la mort du « dormeur », euphémisée, or des signes inquiétants sont présents dès le premier vers