Victorine Taillefer

de la paternité. Aux côtés de Madame Vauquer apparaissent tous les humains « des hommes et des femmes, des jeunes gens et des vieillards ». Mais il s’en isole deux : « un jeune homme » et « une pauvre jeune fille » . Eugène de Rastignac et Victorine Taillefer sont ici esquissés. En fait tous les ingrédients de l’intrigue sont d’ores et déjà convoqués. Des jeunes gens pauvres, de la souffrance, du mystère. Balzac remplit magistralement son contrat d’auteur en nous donnant en ce début non

sa cousine. Il sera proche du père Goriot.   Vautrin : c'est un détenu âgé d'une quarantaine d'année, il s'est échappé de prison. Il souhaite aider Rastignac afin que celui-ci voit sa fortune croître en lui proposant d'assassiner le frère de Victorine Taillefer.   Delphine de Nucinguen : barronne et fille du père Goriot, elle est mariée à un banquier qui ne lui offre que le nécéssaire vital. C'est une femme malheureuse, cependant elle rencontrera Rastignac qui deviendra son amant.   Anastasie de Restaud :

recherche de l’âme sœur. Lorsqu’elle organise un grand bal, elle est la plus triste de toutes les personnes présentes. Ensuite, la vie n’est jamais prédestinée, elle peut basculer d’un instant à l’autre. Prenons l’exemple de Mademoiselle Victorine Taillefer, en deux jours elle est passée du statut de pauvre à celui de très riche juste à cause de la mort de son frère. Mais l’opposé existe aussi, le Père Goriot avait acquis une fortune remarquable qu’il a perdue en léguant toutes ses rentes à ses

échelle sociale…………………………………………..………..63 - Classe sociale……………………………………..63 - Mœurs des pensionnaires…………………………77 b) La dimension sociale ………………………………………….…74  Les nobles et la haute bourgeoisie - Eugène de Rastignac……………...………………74 - Victorine Taillefer………………………………...75  Les classes moyennes 6 - Mme Couture………………………………..……76 - Vautrin…………………………………………….76 - Mme Vauquer……….……………………………76  Le peuple…………………………………………………………77 - Poiret et Mlle Michonneau……………………….78 - Jean Joachim

faut se salir les mains si l’on veut fricoter ; sachez seulement vous bien débarbouiller : là est toute la morale de notre époque.». Cependant, il va l’écarter du droit chemin en tentant de lui proposer une sorte de marché, le mariage avec Victorine Taillefer en faisant en sorte de récupérer son héritage en tuant son frère, dont il serait tous les deux bénéficiaires. Ainsi que lorsque les deux « enfants » étaient l’un à coté de l’autre, Vautrin se prenait pour une figure paternelle et protectrice

On le voit encore dans Béatrix et la Cousine Bette. Il finira sa vie paisiblement : comte, pair de France et ministre de la Justice (la Maison du chat-qui-pelote). Jean-Frédéric Taillefer, alias Wilhem, fournisseur des vivres sous l’Empire, puis banquier. Devenu millionnaire, il refuse de reconnaître sa fille, Victorine, réfugiée à la pension Vauquer (Le Père Goriot). On le retrouve dans la scène d’orgie de la Peau de chagrin. Il est le meurtrier dans l'Auberge rouge où il sera puni de son crime

visites de Rastignac dans le monde (III à VII). Lorsque « se termine l’exposition de cette obscure, mais effroyable tragédie parisienne », la tragédie est déjà bien en marche : Poiret et Michonneau sont déjà partis rencontrer le chef de la police, Victorine s’est heurtée à l’ingratitude de son père, Goriot a vendu son service de vermeil, Rastignac s’est fermé les portes de l’hôtel de Restaud et ouvert celles de l’hôtel de Beauséant, Vautrin a déjà fait la morale au jeune homme, tout en lui faisant de

mystérieux entraine Eugène dans son vice et lui montre les injustices de l'ordre social. Dans le Roman, Vautrin va faire part de son projet à Rastignac et ainsi lui demander 200 000 francs sur les 1 million qu’il pourra posséder s’il épouse Victorine Taillefer car le père de Victoire détient une grande fortune et ne veut plus entendre parler de son fils. Vautrin explique a Rastignac qu'il va se charger de tuer le fils (car seul obstacle possible pour l'héritage). Il va réussir, au début, à influencer

roman réaliste au XIXème siècle | Séance 2 : Le portrait psychologique et physiognomonique chez Balzac (4 heures) Texte 1 : portrait de Victorine Taillefer Texte 2 : portrait psychologique du père Goriot Haut de page |Objectifs | |savoir reconnaître la spécificité

La plupart des pensionnaires se sont mis à l'appeler ainsi aussi, le tournant en ridicule et le considérant comme sénile et diminué. Logent également dans la pension d'autres personnes, entre autres Madame Couture et sa protégée, Mademoiselle de Taillefer, jeune fille pauvre mais belle, élégante et distinguée, dont la mère est morte mais que son père refuse de reconnaître (elle est aussi ignorée par son frère aîné). Ses tentatives pour accéder à sa famille sont ignorées par les deux hommes. Rastignac