Vies minuscules

répétait-elle en ces lointains étés d'Argelouse. Ces beaux, étés... Thérèse, dans le petit train qui démarre enfin, s'avoue que c'est vers eux qu'il faut que sa pensée remonte, si elle veut voir clair. Incroyable vérité que dans ces aubes toutes pures de nos vies, les pires orages étaient déjà suspendus, matinées trop bleues : mauvais signe pour le. temps de l'après-midi et du soir. Elles annoncent les parterres saccagés, les branches rompues et toute cette boue. Thérèse n'a pas réfléchi, n'a rien prémédité

chevalier sans-peur… je pense à mes deux parents qui m’observent de là-haut. La bataille fait rage de l’autre côté de la ville… le bruit des canons … les fusillades… tous ces morts, ces familles détruites, ces futurs orphelins . La guerre brise des vies. Je suis positionné dans une rue vide et calme, sous un porche, à l’abri. Mitraillette à la main, j’attends. Le temps passe lentement pendant la guerre. Mon régiment m’a perdu ou a-t-il tout simplement fui l’ennemi ? Quoi qu’il en soit, je dois partir

la photo du chanteur, sa chemise à rayures et à col boutonné qui me semblait un rêve inaccessible car ma mère la trouvait vulgaire. Je revois même le jeudi après-midi où j’ai acheté ce disque à un cousin de mon père, un doux géant qui tenait une minuscule boutique dans les sous-sols de la gare du Nord, une éternelle gitane maïs fichée au coin de la bouche. « Si seule sur cette plage, pauvre petite fille riche… » Le temps a passé et les gens se sont mis à disparaître. Maman est morte la première puis

les arts libéraux. C’est lettré ce réunisse au sein de l’académie du palais. On retrouve Alcuin qui deviendra l’abbé de st martin de tours → On doit parler de l’introduction de la minuscule caroline. A la fin du 8 et 9e siècle ont assiste a une normalisa° de l’écriture et les lettres qui sont utilisées les minuscules carolines, c’est une écriture manuscrite et toutes ces écritures médiévales dériveront de cette écriture caroline. La caroline est assez révélatrice de cette importance accordé au lettre

semble avoir toujours existé, que nous ne remettons pas en cause. Le quotidien est une notion qui semble sans prise, lissée par son apparente évidence. • Un espace aux contours flous Le mot quotidien nous plonge dans un récit minutieux et minuscule, écrit au singulier et au présent. Il évoque les menues actions de la vie courante, la trame des événements sans importance : verser du lait dans un bol blanc au petit déjeuner, enfiler une paire de chaussure si usée qu’on y voit dedans notre fantôme

la photo du chanteur, sa chemise à rayures et à col boutonné qui me semblait un rêve inaccessible car ma mère la trouvait vulgaire. Je revois même le jeudi après-midi où j’ai acheté ce disque à un cousin de mon père, un doux géant qui tenait une minuscule boutique dans les sous-sols de la gare du Nord, une éternelle gitane maïs fichée au coin de la bouche. « Si seule sur cette plage, pauvre petite fille riche… » Le temps a passé et les gens se sont mis à disparaître. Maman est morte la première puis

réincarnation ?    ELLE : … pas vraiment, non ? Pourquoi ? Quelle question étrange !    LUI  :  si  je vous  dis,  que  sans que  vous  en  soyez  consciente,  vous  avez  en  vous, au moment  où  je  vous  parle, des  connaissances acquises  de  vos  vies  antérieures,  qui sont  là, oubliées,  mais prêtes à resurgir avec un peu d‘aide ?    ELLE : vous vous dirais que cela n’est pas très …. sérieux    LUI  (riant)  : comment  cela,  pas  sérieux,  mais je suis en train de vous parler de gnoséologie 

similaires, mais ils sont aussi différents tout en étant ni pires, ni meilleurs. Les ressemblances que nous présentons constituent 97,83% de notre nature humaine. Que nous soyons femme ou homme, nous avons un corps, deux jambes, deux bras, une tête et nos vies tournent autour des mêmes domaines : relationnel, personnel, parental, professionnel ainsi que des mêmes peurs et des besoins sensiblement semblables : survivre, aimer, être aimé, s’épanouir, se reproduire. Néanmoins, des différences persistent malgré

........................................................................................87 IV. MA TRAHISON ..............................................................................................................................93 V. LES DEUX VIES ............................................................................................................................101 VI. PROMENADE AVEC MON PÈRE............................................................................................

éclaté de rire si la perspective d’un autre soleil dans le corridor ne m’avait pas enjoint de conserver mon sérieux. – Sans doute, sans doute ! dis-je sur le même ton que j’aurais pris pour railler un idiot. Puis-je cependant vous confesser que cette minuscule silhouette humaine m’embarrasse ? S’il s’agissait d’un Indien, nous pourrions en déduire qu’une race de pygmées existe en Amérique ; mais il a plutôt l’air d’un Européen, avec son chapeau de paille… Le professeur renifla comme un buffle irrité :