Violence féminine

totalement au monde de l’entreprise. La hiérarchie, les rapports de soumission, e travail dix heures par jours, rien ne lui a été épargné. L’humour cinglant dont mademoiselle Nothomb fait preuve dans Stupeur et tremblements est l’arme contre toute cette violence qui lui était inconnue jusqu’alors. Car voir sa supérieure directe se faire réprimander violement par le vice – président (Amélie – San parle d’ailleurs de « viol ») n’est pas de tout repos. C’est justement après cette réprimande que commence la

que le médecin a essayé de faire progresser Berthe et a réussi (à la manière de Jean Itard avec Victor de l’Aveyron) à lui donner quelques repères. La véritable folie de Berthe vient de son amour passionnel, mais non réciproque, pour son mari. La violence de ce dernier la rend folle. 4 Berthe est comparée à plusieurs reprises à un animal. Relevez une de ces comparaisons et pré- © Éditions Belin/Éditions Gallimard, 2008. cisez quel est le comparant, le comparé ainsi que l’outil de comparaison

s’enchaînent : son mari la trompe, elle découvre des parties -noires- qu’elle ne soupçonnait pas chez ses parents, elle apprend à connaître les gens et leurs vices, elle apprend tout simplement la vie. Ici, nous avons un vrai témoignage de la condition féminine au 19eme siècle dans une société attachée aux bonnes mœurs et à la bienséance, et qui est prête à tout pour conserver ce "paraître", une société très marquée par l'inégalité des sexes. A travers la déchéance du personnage principal, Maupassant tente

Laclos reste, comme l’impliquent les mœurs du XVIIIème siècle, assez peu féministe : dans son roman, la cause des femmes n’est pas réellement défendue. Dans quelle mesure, d’ailleurs, Laclos prend-il part à la défense ou à l’attaque de la condition féminine de son temps ?

mixtes ont lieu dès octobre 1968, à l'initiative de Monique Wittig, Antoinette Fouque et Josiane Chanel. Ce groupe-là rassemble une dizaine de femmes qui travaillent sur la sexualité féminine et sur l’association des luttes de femmes aux luttes anti-colonialistes et aux luttes de classe. Une association mixte, Féminin, Masculin, Avenir (FMA) issue de la FGDS (socialiste), présidée par Anne Zelensky, organise depuis 1967 des réunions sur les relations entre les hommes et les femmes. Vers 1970, d'autres

nombreux auteurs constatent en effet l'absence d'« historicité » des études sur les femmes[2],[3]. Ce qu'ils analysent comme un processus de déshistoricisation est un phénomène qui tente de nier tout processus historique influençant la condition féminine et qui s'appuie pour cela sur des invariants réels et historiques[4]. L'histoire des femmes devrait donc s'appuyer sur ce que Pierre Bourdieu appelle une « reconstitution de l'histoire du travail historique de déshistoricisation ». Dans la perspective

salaires entre les sexes. Dix ans plus tard la sécurité sociale rembourse les frais d’avortements. A la fin du XXe siècle, la cour de cassation reconnait le viol entre époux. Mais les années 1980, sont un véritable début de liberté pour la gente féminine car elles disposent de l’interruption volontaire de grossesse et une possibilité de contraception, ce qui est un réel changement dans la vie des femmes. Actuellement la condition des femmes a bien changé mais il n’y a pas une totale égalité vis-à-vis

Féminin, c'est à dire ? S'il ne viendrait à l'esprit de personne de s'interroger sur la condition masculine, celle des femmes, en revanche, soulève un certain nombre d'interrogations. Les femmes ont en effet souffert de ce que Pierre Bourdieu qualifie dans l'ouvrage du même titre de la domination masculine. Le terme de condition renvoie dans la philosophie existentialiste à celui d'essence ou de nature. De même qu'on s'interrogeait dans les années 1950 sur la question de la nature humaine, on

raisons les femmes sont-elles victimes du sexisme? Comment illustrent-elles la non parité d’une société patriarcale? Quelles conséquences fondamentales sont alors engendrées? Comment arriver à une position favorable, voire idéale, de la condition féminine? De prime abord, je considère que les disciplines de prédilection, philosophie pour l’une et sociologie pour l’autre, des deux féministes offriront un angle d’entré sur la question traitée et une manière de percevoir l’état de la situation

boulimie sont des femmes. Ce n'est en fait pas très étonnant de voir que les femmes souffrent beaucoup plus que les hommes du dictakt des normes de beauté, étant données les pressions et incitations au régime ouvertement adressées aux femmes (presse féminine, pub télé, affiches, etc.). Une autre raison est que les filles sont moins confiantes en elles. Quand on étudie la confiance en soi des adolescents et adolescentes, on remarque que les filles sont beaucoup moins confiantes en elles que les garçons