Vision Du Monde Au Bonheur Des Dames

3ème objet d’étude LE ROMAN ET SES PERSONNAGES : VISIONS DE L’HOMME ET DU MONDE Le roman était une langue vulgaire comparé aux textes latins. On considérait le roman comme peu sérieux. Le roman médiéval, le roman de chevalerie : Beaucoup font partis du cycle Arthurien (Arthur et la table ronde) ce qui n’était pas réaliste mais qui avait tout de même beaucoup de succès : Chrétien de Troie 16ème : Pas réaliste non plus, mais permettant de diffuser les idées des humanistes. Gargantua

portraits que constitue notre histoire littéraire. » Alain Robbe-Grillet Problématique : le personnage de roman est à la fois le reflet d’une certain esthétique littéraire (historique – le mouvement littéraire - et/ou personnelle – la vision de l’auteur) et du monde référentiel (le Réel) dont le roman se fait l’écho. ➢ Evolution historique du type de personnage de roman choisi. ➢ Evolution de la manière de mettre en scène le personnage au sein de l’histoire et d’écrire le personnage

d’un voyage en la terre du Brésil P. PONSON DU TERRAIL, Rocambole M. SHELLEY : Frankenstein ou le Prométhée moderne D. SIMMONS, Ilium R.L. STEVENSON, L’étrange Cas du docteur Jekyll et Mr Hyde E. ZOLA, Au Bonheur des Dames Essais M. CALLON, P. LASCOUMES, Y. BARTHE, Agir dans un monde incertain. Essai sur la démocratie technique. Seuil, collection « la couleur des idées », 2001 J. FAVIER, Les grandes découvertes, le Livre de poche, 1991 Albert JACQUARD : Au péril de la science, Seuil 1982

surprenante. À mi-chemin entre des métaphores et des expressions qui nous sont déjà familières comme « le chemin de la pensée » ou « les lieux de mémoires» (pour désigner des lieux souvent douloureux de l’Histoire), Philippe Delerm invente avec bonheur une métaphore originale – «des routes de mémoire» – pour conclure «Le bruit de la dynamo». L’expression joue en effet poétiquement sur le propre et le figuré, l’abstrait et le concret : c’est un déplacement nocturne sur une route de campagne qui

merveilleux → contes de fées et on est instantatement emporté dans un autre monde. Prestige des spectateurs (une toilette délicieuse) Son innocence= Eugène est jeune beau et élégant mais pas encore conscient. Maladroit, timide. Deux indices nous montrent son futur arrivisme : La lutte avec Paris et la citation de châteaubrians sur le péril et la gloire. Dans cet extrait aux allures narratives, Eugène évoluant dans un monde cruel tentera de parvenir à ses fins avec l'aide de sa cousine. Cet extrait

est pensionnaire chez madame Vauquer. Vautrin : pensionnaire d’environ quarante ans se disant négociant. Mme de Beauséant : il s’agit là de la cousine d’Eugène. Elle fait partie de la noblesse et aidera plus tard Rastignac à « pénétrer dans le monde ». Delphine de Nucingen : c’est la fille du père Goriot, mariée à un duc et appartenant à la noblesse. Cette partie constitue « l’exposition de cette obscure mais effroyable tragédie parisienne ». On remarquera que ce personnage, entré dans la

dépasse le réel 1) a travers des personnages Sujet corrigé de la question I – Vous répondrez d’abord à la question suivante (4 points) : Quelles visions du peuple les trois extraits du corpus donnent-ils ? Introduction : Rapide présentation des trois textes + problématique contenue dans la question. Développement : Ces trois textes offrent une vision différente du peuple. Victor Hugo, dans le texte A, choisit de mettre en lumière un personnage précis qui, de plus, du fait qu’il s’agit d’un enfant

viande » est particulièrement choquante, puisqu’elle réduit les hommes à leur corporalité la plus primaire. Quant au peuple parisien, il n’est, lui aussi, que de la matière destinée à alimenter la « chaudière » du commerce et de l’argent-roi. Une vision très négative de l’homme, subordonné à la machine. Cependant, l’analyse de ces trois extraits révèle, paradoxalement, des notations qui témoignent de la fascination de Zola pour ces représentations du Progrès. Si celui-ci l’inquiète, il ne peut se

sa dame. Il s’agit d’une situation-type de la lyrique courtoise. Qu’il s’agisse de la requête amoureuse ou de l’exigence du secret, ces textes expriment surtout les contradictions insurmontables entre les exigences de la fine amore et la réalité du monde féodal du XIIème siècle. Le motif de l’amour courtois est traité par André le Chapelain dans son Traité de l’Amour Courtois, qui en présente les règles essentielles. Il est également le fil conducteur des autres textes du corpus, à travers la référence

d’évasion », de divertissement jusque dans son sens pascalien qui nous éloigne de la contemplation de notre monde ? N’existe-t-il pas d’autres fonctions toutes aussi « essentielles » ? S’il est vrai que la plupart des lecteurs cherchent d’abord dans le roman une occasion d’éprouver d’intenses sensations, nous verrons par la suite que le genre peut constituer également un regard sur la réalité du monde qui conduit le lecteur à s’interroger et une source d’enseignement et de réflexion. Enfin, nous confronterons