Voltaire Dit Moi J écris Pour Agir

Bonne-Espérance pour revenir de leurs colonies d’Orient. Les funestes événements qui bientôt abaissèrent 2 ASPECT GÉNÉRAL DE L’AFRIQUE. l’immense fortune de cet homme de génie vinrent mettre obstacle à l’accomplissement de ce projet gigantesque. Nous avons dit que l’Afrique était presque entièrement entourée d’eau; et parmi toutes ces mers qui viennent baigner ses côtes, aucune ne lui appartient en propre : la Méditerranée, qui baigne ses côtes septentrionales, vient aussi frapper de ses eaux les rivages

jamais voyagé, vont s’inspirer de ce qu’ils ont déjà lu ou vu (comptes rendus, peintures) pour écrire sur l’Orient. Ils feront ainsi appel à leur imaginaire et créeront leur propre Orient. Les orientalistes et autres écrivains dits exotiques, tels que Voltaire ou Montesquieu, vont rêver l’Orient : le premier avec Zadig en 1748 (l’histoire d’un homme fait esclave en Egypte, puis qui retrouve sa Babylone natale) et le second avec Les Lettres persanes Flaubert, Gustave : Dictionnaire des idées reçues in

et ont maintenu les faits concrets. Les écrivains ont fait la même chose en s’éloignant de l'imagination, de la poésie et s'orientant vers les faits, la nature et l'environnement. De ce point Zola s’intéresse à la structure du roman de vue basée, dit- il, sur une pensée scientifique et véridique et une description exacte de la société et de la réalité. Le roman, pour Zola, a le devoir d'examiner à nouveau la faute humanitaire et des ajustements à l'adhésion sous la pression de l'humanité de

son prologue. Au reste, la mode de ces ornements étrangers ne régnait pas moins en France : qu’on ouvre la Henriade et la Loyssée de Sébastien Garnier (Blois, 1594), ces deux chefs-d’oeuvre réimprimés à Paris en 1770, sans doute pour jouer pièce à Voltaire, on n’y trouvera pas moins de vingt-huit morceaux de poésie française et latine, par tous les beaux esprits de la Touraine, entre autres un merveilleux sonnet où l’on compare le premier chantre d’Henri IV à un bastion : Muni, pour tout fossé, de

littéraire est de plus en plus battue en brèche par certains critiques qui la trouvent restrictive, désuète, paradoxale, voire anachronique, elle semble, à notre avis, la mieux indiquée pour pénétrer les méandres des récits lopésiens. Son auteur, ne dit-il pas qu’elle présente l’avantage d’« « explorer une certaine profondeur de l’hinterland inconscient. »3 ? 1 Umberto ECO, L’Œuvre ouverte, Paris, Seuil, 1965, p. 17. Roland BARTHES, Critique et Vérité, Paris, Seuil, 1966, pp. 54-55. 3 Charles

liquide qui facilite la digestion des aliments. 5 Le principal du collège présente le règlement scolaire aux élèves qui entrent en sixième. 6 Au dix-neuvième siècle, les mineurs de fond se mettaient parfois en grève pour échapper à la misère. 7 On dit que le roi Saint Louis plaçait son trône sous un chêne pour rendre la justice ; mais il s’agit probablement d’une légende. Copiez les phrases en plaçant les accents et les trémas oubliés. 1 La date de la fête de Pâques chrétienne est déterminée selon

dans les sous-sols poussiéreux et mal chauffés des bibliothèques. Un homme enfin qui connaît les limites de son art, donc qui doute et ne confond jamais hypothèses interprétatives et résultats « scientifiques » (avec de gros guillemets, comme il dit). À l’appui de cette assertion, voici un passage de la lettre qu’il m’adressait le 26 février dernier, dans le soulagement du labeur accompli : « Je livre ce travail avec une grande humilité, parce qu’au regard des exigences de la connaissance scientifique

joie) dans les sous-sols poussiéreux et mal chauffés des bibliothèques. Un homme enfin qui connaît les limites de son art, donc qui doute et ne confond jamais hypothèses interprétatives et résultats « scientifiques » (avec de gros guillemets, comme il dit). À l’appui de cette assertion, voici un passage de la lettre qu’il m’adressait le 26 février dernier, dans le soulagement du labeur accompli : « Je livre ce travail avec une grande humilité, parce qu’au regard des exigences de la connaissance scientifique

dans les sous-sols poussiéreux et mal chauffés des bibliothèques. Un homme enfin qui connaît les limites de son art, donc qui doute et ne confond jamais hypothèses interprétatives et résultats « scientifiques » (avec de gros guillemets, comme il dit). À l’appui de cette assertion, voici un passage de la lettre qu’il m’adressait le 26 février dernier, dans le soulagement du labeur accompli : « Je livre ce travail avec une grande humilité, parce qu’au regard des exigences de la connaissance scientifique

France du terme de dandy aussi bien qu’à celle du type, mais anglais. C’est en 1821, dans l’Annuaire de Leseur, que nous avons trouvé le terme appliqué pour la première fois par un Français à des Français. La promenade du vendredi à Longchamps, nous dit-on : 1 2 Ibid., p. 90. Ibid., p. 91. 51 « [...] présentait le mélange le plus bizarre : des carrosses du Marais, des fiacres, des coucous, des landaus, des demi-fortunes, des calèches se suivaient à la file, et des dandys qui couraient