Voltaire Et Les Cannibales

œuvres de ses contemporains. C’est en effet le mélange d’ancien et de nouveau qui favorise la Renaissance des arts et des lettres. C’est ainsi que l’on sent l’influence de la poésie de Pétrarque dans les vers de Louise Labé, que Montaigne parle des cannibales du Nouveau Monde, que Rabelais présente un programme d’éducation humaniste dans son Gargantua, ou que Marguerite de Navarre peint les mœurs amoureuses des nobles dans ses écrits. La Pléiade regroupement de sept poètes dont faisaient partie du

de lui-même et de ses compagnons. Plus généralement, tous ceux qui virent pour la première fois les Indiens furent saisis par leur docilité et leur bon accueil. Certes dans quelques cas, comme pour celui des Indiens caraïbes, le mythe des Indiens cannibales compromit toute approche pacifique et aiguisa l’hostilité des découvreurs. Cependant, et Las Casas ne s’y trompe pas, la majorité des témoignages répandent l’idée d’un peuple doux, simple, désintéressé et docile. Il les décrit lui-même comme étant

intérêts »29. Après son retour de France, il ne change plus d’opinion. Il aime souligner souvent que la révolution tient sa solidité de l’œuvre du peuple français tout entier. Ceux que les émigrés ont appelé un tas de gueux, de brigands ou de cannibales représentent en réalité une masse de vingt-cinq millions d’hommes. Il est normal que ces hommes ne soient pas encore parfaits puisqu’on les a considérés jusqu’alors comme des êtres mineurs, exploités, et que l’on a cherché à obscurcir leur esprit

sauvage. ! Le texte de Colomb fait écho aux légendes entretenues autour de la cruauté supposée des populations indiennes. En effet, les Européens ont assimilé le nouveau monde tantôt à l’enfer, tantôt au paradis. Et l’indigène a pris la forme soit du cannibale, soit du bon sauvage. Si Colomb insiste sur le caractère vertueux et pacifi que des Indiens, contredisant l’image qu’on leur prête depuis l’Europe (« je n’ai pas encore rencontré d’hommes monstrueux »), il écrit néanmoins : « j’ai pourtant entendu

l’autonomie  temps verbaux Une place ambigüe : parallélismes finaux.  Un équilibre fragile, inconfortable ? à trouver lui-même. (Tu pourras…)  Equilibre fragile que l’Homme doit trouver lui-même.   MONTAIGNE : LES ESSAIS EXTRAIT DE « CANNIBALES » CHAPITRE 31. Or je trouve, pour en revenir à mon propos, qu’il n’y a rien de barbare et de sauvage en ce peuple, à ce qu’on m’en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n’est pas conforme à ses usages ; à vrai dire, il semble

ridicule de la société française : « l’âme du souverain est un moule... ». •Montesquieu par lui-même de Jean Starobinski Utiliser la fiction pour donner à penser aux lecteurs. •Variété II de Paul Valéry (1930) Détour par le regard de l’autre (Voltaire), de l’étranger (les Persans) : prise de distance géographique et historique, prise de recul. Lecture analytique 10 -> Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline (1932) Plus d’infos >> Une scène de commerce colonial : présentation, pesée

Collège Voltaire Travail de maturité 2010 Juliana Solano 4A Etre immigré: Une expérience de vie difficilement pénétrable ? Maître accompagnant : Barampama Angelo Table des matières : 0. Introduction ……………………………………………………..p.3 1. Poids et évolution de la population étrangère en Suisse ………..p.4 2. Une particularité : Genève et son cosmopolitisme ……………...p.5 3. Face à l’autre quelle est notre réaction ? ………………………..p.6-7 4. Que vit-on lorsqu’on devient immigré

A l’époque des lumières, toutes les grandes œuvres vont être publiées à l’étranger. Ce phénomène commence tôt et dès la moitié du 17ème siècle, c’est la Hollande qui va inonder la France de ces fameux livres philosophiques. Montesquieu, Rousseau, Voltaire se font imprimer en suisse, en Hollande et en Angleterre. Dans la seconde moitié du 18ème siècle, un livre sur deux est publié en dehors du royaume. Ces livres interdits se trouvent être de tous formats (livres de poche, dictionnaire, encyclopédie)

connaissait. N’ayant pas d’autres références, on se demandait même si on pouvait les considérer comme des humains. C’est dans ce climat que Montaigne va s’interroger sur l’Homme, ce que c’est que l’Homme, etc. Dans le chapitre 31 du Livre I, « Des Cannibales », il parle des tribus amazoniennes qui vivaient au Brésil, très proches de la nature. Le cannibalisme est exposé non pas comme un trait de sauvagerie mais comme un trait d’honneur et de mœurs. Michel de Montaigne, de plus, a développé toute une

Fontenelle. (p.56) 15.Le roman au XVIIIème siècle : théories et réalisations. Montesquieu. Marivaux. Prévost. (p.58) 16.Le théâtre. Le sage. Marivaux. (p.61) 17.La crise de la poésie. Les idées esthétiques. La nouvelle sensibilité. (p.63) 18.Voltaire, théoricien, « philosophe » et écrivain. (p.64) 19.Un homme-clé du XVIIIéme siècle :Diderot. (p.68) 20.Rousseau et le préromantisme. (p.71) 21.Vers la Révolution. Le théâtre : Beaumarchais, Mercier. Le roman : Laclos, Sade. La poésie : Chénier