Voreux

Lantier, je suis machineur...", Il est simplement "l'homme", un ouvrier qui a été congédié et qui cherche du travail et un logis. Cet anonymat initial traduit l'importance symbolique du personnage qui semble naître ici, dans la nuit, sous les feux du Voreux, en prenant son nom, et qui disparaîtra, à la fin, sous les feux du soleil, après avoir accompli sa tâche. A travers Etienne, Germinal , au-delà de sa situation à l' intérieur des Rougon- Macquart qui fait du personnage un être marqué par son hérédité

tache noire. – Oui, une fosse, le Voreux... Tenez ! le coron est tout près. A son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes ; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Etienne

alors, avec énormément de véracité, le monde de la mine française. Résumé du roman : Première partie : Dans le début du roman, Étienne Lantier, fils de Gervaise Macquart (personnage de L'Assomoir) part de Marchiennes de nuit vers la fosse du Voreux, Il est accueillit par le vieux Bonnemort puis, il prend pension chez une famille de mineurs, les Maheu. Les parents et leurs sept enfants (dont Catherine, Jeanlin et Zaxharie) habitent dans une petite maison insalubre et humide. Le jeune homme découvre

tache noire. – Oui, une fosse, le Voreux... Tenez ! le coron est tout près. À son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes ; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. 10 Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Étienne

Commentaire composé Partie 7 chapitre 2 Germinal de Zola Ce texte est un extrait de Germinal, écrit par Emile Zola en 1885 et qui est le treizième volume des Rougon-Macquart. Ici, il nous fait la description du sabotage du Voreux par un homme dont le nom n’est pas mentionné. Il adopte une focalisation interne puisqu’il sait ce qu’il pense ou le cas échéant, ce qu’il ne pense pas comme à la ligne 27 avec « l’idée d’aller changer de vêtement ne lui vint même pas ». De plus son statut semble être

abandonné, comme mort, et Panturle a dû «combattre» contre cette mort lente. Le malheur peut prendre aussi la forme de la souffrance imposée à la classe ouvrière : dans Germinal, les mineurs souffrent à « taper » sans relâche dans ce « trou maudit » du « Voreux », « l’échine cassée ». • Mais, en contrepoint de cet aspect profondément négatif qui pourrait être désespérant, les cinq textes suggèrent, par divers moyens, le renouveau et dépeignent un monde gros d’espérances. • Les auteurs, pour le faire comprendre

C'est l’absence d'espoir. La première apparition du noir est dans l'incipit, à deux reprises elle est mentionné : _ « la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre. »(I, 1) Etienne Lantier marche sur un chemin desert _ c'est le Voreux qui est associé à la couleur noire. Zola insiste sur son aspect sinistre de bête noire, inquiétante, dangereuse (I, 1) Cette couleur signifie aussi l'érrance, la faim, le froid et la souffrance, tout ce que vit Lantier au début du roman.Quand la

une tache noire. Oui, une fosse, le Voreux... Tenez! le coron est tout près. A son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. Le Voreux, à présent, sortait du rêve. Etienne

qu['il a] aimés et perdus », à « l'injustice » et à « la violence » qui peuvent renaître à tout moment. Le malheur peut prendre aussi la forme de la souffrance : dans Germinal, les mineurs souffrent à « taper » sans relâche dans le « trou maudit » du Voreux, « l'échine cassée ». Dans Bel-Ami, de façon plus implicite, Mme de Marelle, amoureuse de Duroy, est contrainte de rester dans l'ombre devant le triomphe d'une autre. C'est La Peste (roman écrit après la Seconde Guerre mondiale) qui souligne le

est un passage de Germinal, partie 1, chapitre 3, datant de 1885. Ces deux extraits de romans décrivent tous deux une scène de la vie quotidienne : Gervaise Macquart va « prendre une prune » avec un ouvrier (texte 1), Etienne Lantier découvre le « Voreux », le plus grand puits d’une mine de charbon. Il s’agit donc ici de deux univers réalistes dans lesquels les personnages vont évoluer. Toutefois, nous nous demanderons si ces deux extraits sont bien plus que réalistes. Pour répondre à cette question