Watteau Poemes

parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres rendra célèbre). On y sent l'influence de Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà l'« effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue » qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le XVIIIe siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il

 obligation  dans  le  fait  de  lire  des  poèmes,  et  n’en  remarquent  pas  les   avantages.  Platon  disait  qu’elle  nous  éloignait  de  la  réalité.  Alors comment peut-on monter son utilité ? Tout  d’abord,  la  lecture  poétique  peut  nous  procurer  du  plaisir  grâce  à  sa  beauté.  Elle  nous   transporte hors du réel et nous fait rêver. En effet, les jeux sur les sonorités, les rimes, les rythmes et tout autre procédé  poétique  rendent  les  poèmes  beaux  et  gracieux.  Ce  n’est  cependant

poètes français qui s’inspire de la peinture dans ses textes poétiques notamment dans les poèmes Pastel et A Zurbaran présent dans ce recueil tandis que Baudelaire l’un des plus célèbres poètes du 19ème siècle fut aussi critique d’art avant de s’orienter vers la poésie. De nombreux artistes ont su trouver un idéal poétique à travers cette forme artistique comme Henri de Régnier qui rendit hommage à Renoir et Watteau entre autres. Il appartiendra au mouvement surréaliste d’établir une fraternité idéale

INTRODUCTION En sourdine est l'avant-dernier poème des fêtes galantes. Comme dans la plupart des poèmes des fêtes galantes, Verlaine n'est pas un poète confortable, il introduit un doute qui rend difficile toute interprétation. Tous les poèmes des Fêtes galantes sont en porte à faux et tout baigne dans l'équivoque. Dans un éclairage sans franchise, ni jour ni nuit, (mi-jour), ni été ni hiver (gazon roux indique plus l'automne) des personnages équivoques se livrent à un jeu sentimental dans lequel

parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres rendra célèbre). On y sent l'influence de Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà l'« effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue »[3] qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le XVIIIe siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il

publie Les poèmes saturniens, Verlaine y professe l'impassibilité parnassienne. En 1867, Elisa meurt. Verlaine est effondré et sombre dans l'alcoolisme. En 1869, il publie Les fêtes galantes, son second recueil. Il s'inspire de Watteau et des autres peintres qui, au XVIIIème siècle surtout, ont évoqué les plaisirs d'une société élégante et frivole. Il tombe amoureux de la sœur d'un ami, Mathilde Mauté qui n'a que seize ans. Pendant ses fiançailles il mène une vie sobre et régulière. Les poèmes qu'il dédie

Paul Verlaine. Ce recueil, sorti en 1869, est fortement inspiré (titre et contenu) par le tableau « Fête galante » du peintre Antoine Watteau. Brève parenthèse : il faut préciser que ce peintre du XVIIIe (époque Louis XV) a influencé beaucoup d’autres artistes et de poètes comme Charles Baudelaire, au XIXe siècle, qui lui a même rendu hommage dans l’un de ses poèmes. Son esthétique était nouvelle car après des années d’austérité (architecture, peinture), il a amené un style empreint d’une légèreté

publie quelques poèmes dans des revues, dont Mr Prudhomme, dans la revue La Revue du Progrès. L'année qui suit, il tombe fou amoureux de sa cousine qui est déjà mariée et mère de famille. Elle repoussera ses avances. En 1865, il est chargé d'écrire la critique littéraire dans la revue L'Art, dans laquelle il écrit des articles élogieux sur Charles Baudelaire et Victor Hugo. Son père décède la même année et Paul vit seul avec sa mère. À 22 ans Verlaine publie son premier recueil, Poèmes Saturniens et

d'employé de bureau à la mairie de Paris. Il commença à fréquenter les milieux littéraires, menant une vie répréhensible aux yeux des siens, entre les cafés, où il abusait de l'absinthe, et les amours faciles et décevantes. Ses premiers recueils de poèmes, Poèmes saturniens (1866) et les Fêtes galantes(1869), sont marqués par l'influence de la poésie parnassienne, même si l'on voit déjà s'y dessiner des traits indéniablement personnels - sensualité, mélancolie, etc. - et tout à fait propres à la poétique

parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres rendra célèbre). On y sent l’influence de Baudelaire, cependant que s’y annonce déjà l’« effort vers l’Expression, vers la Sensation rendue »[2] qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le XVIIIe siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il