Biographie de verlaine
Paul Verlaine est né à Metz, rue de la Haute-Pierre. Il est baptisé en l'Église Notre-Dame de Metz. Les Verlaine quittent la ville en 1851.
Installé avec sa mère au 26 rue Lécluse à Paris, à la suite du décès de son père[2], il fréquente les cafés et salons littéraires parisiens puis, en 1866, collabore au premier Parnasse contemporain et publie les Poèmes saturniens (où figure en particulier Chanson d'automne, que Radio Londres rendra célèbre). On y sent l'influence de Baudelaire, cependant que s'y annonce déjà l'« effort vers l'Expression, vers la Sensation rendue »[3] qui caractérise sa meilleure poésie. En 1869, les Fêtes galantes, des fantaisies évoquant le XVIIIe siècle de Watteau, confirment cette orientation. En 1870, il épouse Mathilde Mauté, à laquelle il vient de dédicacer La Bonne Chanson.
En 1871, Verlaine prend fait et cause pour la Commune de Paris, réprimée par le gouvernement d'Adolphe Thiers, installé à Versailles. Verlaine quitte Paris avec sa femme par crainte des représailles, et ce n'est que peu de temps après son retour à Paris, alors que le jeune couple est logé chez les parents de Mathilde, qu'Arthur Rimbaud surgit dans sa vie et vient la bouleverser. Verlaine quitte son épouse et part en compagnie du jeune poète pour l'Angleterre (d'après Edmond Lepelletier, il y voit Prosper-Olivier Lissagaray, rencontre Félix Régamey, assiste à une représentation du Roi Carotte de Jacques Offenbach) et la Belgique. De 1871 à 1873, ils entretiendront une liaison amoureuse.
C'est pendant ces voyages qu'il écrira une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d'une dispute au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction de Rimbaud et le blesse d'une