Willy Brandt

SS20) 3) L'Europe, lieu de l'apogée de la Détente C'est sur le vieux continent que cette volonté d'apaisement Est-Ouest est la plus manifeste : • Ostpolitik (politique d'ouverture vers l'Est) menée dès 1969 par le nouveau chancelier de RFA, Willy Brandt (réconciliation avec la Pologne en 1971, reconnaissance mutuelle entre RFA et RDA en 1972). • Accords d'Helsinki signés en 1975, qui consacrent la non-ingérence dans les affaires intérieures (victoire pour l'URSS) mais aussi le respect des Droits

La coopération ira jusque dans l'espace avec des échanges d'informations qui aboutissent à la rencontre de deux capsules habitées dans l'espace. Des accords politiques sont prévus pour réduire les armements. Le nouveau chancelier d'Allemagne Willy Brandt veut mettre un terme à la politique très rigide d'Adenauer, son prédécesseur et inaugure une "ostpolitik", une détente avec les pays de l'Est. On n'en est pas à parler de réunification des deux Allemagnes mais des négociations avec la RDA permettent

des démocratiques et le rôle de totalitarisme qui doit garantir plus de justice social. - Le SPD ne réclame un changement radical mais la participation au pouvoir démocratique. - Les socialistes progressent alors dans l’opinion. W. Brandt, maire de Berlin Ouest prend la tête du SPD en 1964, il est populaire et démocratique. Le syndicalisme Allemand est très puissant. Le DGB rassemble les syndicalistes Marxiste et des chrétiens, ce que lui donne une large audience, il possède des

1. L'ostopolitik - La doctrine de Hallstein (RFA) va être en parallèle avec celle de Pankow (RDA) celle de ne pas reconnaître l'autre comme une autre Allemagne et de rompre toute relation avec ceux qui la considèrent légitime. - Willy Brandt demande en 1969 la réunification allemande, il va faire des visites dans les pays de l'est de façon graduelle, il ira en Yougoslavie, en Roumanie, en Pologne où il s'agenouillera devant le ghetto de Varsovie, il casse alors définitivement avec

de l’Allemagne, elle est désormais un état à part entière mais des disparités importantes entre l’Est et l’Ouest du territoire subsistent. Il convient également de parler de la politique de relations internationales qu’à brillamment mener Willy Brandt durant les années 80. Il souhaite que l’Allemagne soit « pardonner » des crimes qu’elle a commis durant la seconde guerre mondiale. Ainsi, il s’agenouille devant un monument polonais dédié aux victimes du génocide. C’est avant tout un geste symbolique

au parlement. Cette technique peut alors devenir stratégique, car si le chancelier souhaite une reconfiguration parlementaire qui lui serait plus favorable, il peut tenter de provoquer le refus de la confiance et engager de nouvelles élections. Willy Brandt, en 1972, a eu recours à cette stratégie. Si cette technique apparaît contestable on constate qu'elle n'a jamais été utilisée de façon abusive, ce qui montre qu'elle convient au système. B . La garantie d'une stabilité gouvernementale La

blocus de Berlin ( 48-49) et la crise de Berlin qui aboutit à la construction du mur en 61 ( ne pas confondre les deux événements). Mais sur la fin de la période, des signes d’ouverture de part et d’autre sont à observer. Par exemple, en RFA , Willy Brandt prône l’Ostpolitik qui aboutit à la reconnaissance mutuelle des deux Allemagne en 1970. A l’Est , la Hongrie de Janos Kadar se libéralise. III 1989-2004 : vers une Europe unifiée ? Au milieu des années 80, le bloc de l’est est affaibli. L’URSS

franco-allemand » ou d'un « couple franco-allemand » a souvent été renforcée par les bonnes relations entretenues par le Chancelier fédéral allemand et le Président de la République française : * Konrad Adenauer et Charles de Gaulle (1958–1963) * Willy Brandt et Georges Pompidou (1969–1974) * Helmut Schmidt et Valéry Giscard d'Estaing (1974–1981) * Helmut Kohl et François Mitterrand (1982–1995) * Gerhard Schröder et Jacques Chirac (1998–2005) * Angela Merkel et Nicolas Sarkozy (depuis

Berlin et l'Allemagne sont donc plongé dans un monde bipolaire, divisée en deux camps où les tensions sont particulièrement forte. Les relations entre occidentaux et communistes finiront par s'améliorer au cours de la Détente. ( transition ) Willy Brandt, chancelier de l'Allemagne de l'Ouest mettra par exemple en place la politique connue sous le nom de OSTPOLITIK qui s'efforcera de se rapprocher de l'Union des républiques soviétiques et de ses alliés du Pacte de Varsovie, par la reconnaissance

 Elle se traduit par la mise en place du «téléphone rouge», par des négociations sur la limitation de l’arsenal atomique (SALT 1972) et culmine lors de la conférence d’Helsinki (juillet 1973-aout 1975). - Du côté de Berlin, le chancelier de RFA, Willy Brandt, met en place une politique de normalisation des relations avec la RDA, l’Ostpolitik. Les passages entre les différents quartiers de la ville sont facilités mais les Berlinois restent isolés. B. Une Influence qui peut être remise en cause