Yakuza

Il doit être marié (parfois avec une femme ou une proche de la famille du Parrain) et ne doit pas succomber aux charmes des entraîneuses. Pour intégrer ces organisations, les candidats doivent se soumettre à des rites initiatiques. À l'instar des yakuzas au Japon ou d'autres organisations criminelles étrangères, ils peuvent avoir des tatouages qui permettent de les distinguer et de signifier leur appartenance à un groupe précis. Ces mafia, orthographiées aussi "mafiya", sont organisées de façon plutôt

sport …) - Cette relation est à vie et est indépendante de la hiérarchie professionnelle - Cette relation entraîne une logique forte de devoirs (GIRI) réciproques - Relation de type «OYA BUN/ KO BUN» (utilisation délicate de ce vocabulaire – cf. YAKUZA) - OYA (parents) / KO (enfants) - Relation d’allégeance éventuellement établie entre un nouvel employé (KO BUN) et celui qui l’accueille dans l’entreprise (OYA BUN) et le suit dans son premier poste - Relation à vie et indépendante de la hiérarchie

XX° siècle : les partis politiques principaux sont le parti libéral, dominé par Mitsubichi, et le parti con-servateur de Mitsui. Environ 60% des députés à eux deux. Les trois quarts des journaux sont dominés par les Zaïbatsus qui s'appuient sur les Yakuzas. Trucage des élections pour éviter que les partis d'opposition réelle : le parti socialiste et le parti communiste (rarement plus de 20% des députés à eux deux). Libératisation nuancée, sous contrôle de l'empereur et des élites. Seule force autonome :

contre la politique réactionnaire du ministère de l’Education, une posture protestataire qui se poursuivra jusqu’au début des 1990. L’extrême-droite refait surface au milieu des années 1950. Elle est utilisée par les conservateurs avec la pègre des Yakuzas pour briser les grèves et harceler les manifestants. L’opposition reste cependant capable de mobiliser dans la rue plusieurs millions de personne dans des manifestations et des grèves politiques d’envergure : le traité de sécurité nippo-américain

cinq Roumaines et deux Moldaves sont récupérées par l’OIM au Cambodge. Ces 88 Interpol (Lyon, Revue Internationale de Police Criminelle), [2001]. Aux Philippines, la plupart des établissements lies au commerce sexuel sont à capital japonais (Yakuza). Une femme philippine sur deux introduite au Japon le serait via les Yakusa. Le crime organisé nippon collabore avec des recruteurs philippins afin d’expédier des femmes à Hong-Kong ou au Japon. Un trafiquant touche entre 6 400 et 10 670 € par

orthodoxe, des habits les faisant ressembler à des voyous, une attitude «  de mauvais garçon » est souvent mal employé, etc. Cependant comme partout dans le monde la criminalité est bien présente, c’est-à-dire que la mafia existe bien, notamment les «  Yakuzas » qui sont très craints au Japon, d’où la tendance de surprotection des professeurs envers leurs élèves, pourvu que ceux-ci ne tournent pas mal. Un autre fait est préoccupant, celui des suicides. S’agissant des suicides, il en va de soi que ce problème

l’empire qui tentant de s’imposer, menaçait les pouvoirs locaux traditionnels : à des nuances près, c’est le cas de tout le Mezzogiorno[42]Italien (Cossa Nostras, Ndrangheta, Camora), de la turquie, des Balkans et de l’Asie (chine, Triades ; Japon : Yakuzas). A l’inverses, d’autres formes criminelles[43], comme les cartels, sont apparues plus récemment sur le territoire de l’Etat-Nation décomposé : en Amérique latine, au Nigeria, en Russie postsoviétique, etc. Hybride, le cartel intègre efficacement

triades chinoises, contre Mao. C’est également ainsi que l’on explique l’alliance périodique entre groupes criminels et organisations d’extrême droite avec parfois la complicité d’une partie des services secrets de leur pays : aventure nationaliste des yakuza (mafieux) japonais au tournant du siècle, implication de Cosa Nostra dans la stratégie de la tension des années 1970. Enfin, l’infiltration se réalise par la présence directe d’élus émanant des rangs criminels. Elle a été telle en Italie qu’un décret

comptable, agences de sécurité, etc.), les anciennes loges secrètes chinoises reconverties dans le crime organisé que sont les triades Sun-Yee-on, 14K, Wo Tch’eng-wo (Hong Kong) et Tch’ou Louang-p’ang (Taipei), ainsi que les grandes confréries de yakuzas (le Yamagushi-gumi de Kobe, le Matsuda-gumi d’Osaka, le Sumiyoshikai et l’lnagawa-kai de Tokyo) ont fait du racket de l’industrie du fret maritime un très rentable business… Moyennant un versement mensuel d’argent calculé d’année en année au prorata

autorité sans appel, jusqu'à choisir le conjoint et l'avenir de chacun de ses enfants. 77 Merise : 60 affaires classées La relation oyabun-kobun, qui entraînait parfois une dévotion fanatique au patron, donna force et cohésion aux premiers gangs yakuzas. Aujourd'hui, la modernisation ne l'empêche pas de favoriser parmi les yakusas un esprit de loyauté, d'obéissance et de confiance, inconnu dans les groupes de criminels américains, si ce n'est entre les plus proches des parents par le sang. Le sociologue