âme Théophile Gautier

est la beauté. C'est la théorie de « l'art pour l'art » de Théophile Gautier. Ce mouvement réhabilite aussi le travail acharné et minutieux de l'artiste et il utilise souvent la métaphore de la sculpture pour indiquer la résistance de la « matière poétique ». Baudelaire se réclame aussi de l’École parnassienne par son opposition aux excès de lyrisme et à la versification trop facile de l’école romantique. Comme l’avait fait Théophile Gautier, auquel il dédie ses Fleurs du Mal, Baudelaire affirme la

les romantiques. Grâce au para-texte, on nous apprend que dans la préface de son recueil « Les Contemplations », Victor Hugo prend soin de définir son recueil qui retrace son itinéraire moral, esthétique et intellectuel de 1830 à 1855 : « c’et une âme qui se raconte dans ces deux volumes. Autrefois, Aujourd’hui. Un abîme les sépare, le tombeau. » Le poème que nous étudions appartient au premier volume et se situe donc avant la mort de Léopoldine. Léopoldine était la fille de Victor Hugo qui a connu

d’Edgar Allan Poe 9 Cours 3 – 75 min. 11 Quatre histoires de vampire 13 Les métamorphoses du vampire de Baudelaire 14 Le vampire de Baudelaire 15 Extrait d’Entretien avec un vampire d’Anne Rice 16 Extrait de La Morte Amoureuse de Théophile Gautier 17 Exercice : Je transforme un poème. 18 Cours 4 – 75 min 19 Activité 2 : 21 Cours 5 – 75 minutes 22 Cours 6 — 7 — 8 (225 minutes) 25 ANNEXE 1 -Le pendu de Michel Tremblay 28 MODELAGE - Le pendu 29 PROCÉDURE (ÉLABORER

MIROIR DE FLAMME, SE VIENNENT REGARDER ET S’Y TROUVENT PLUS BEAUX, ET LES DÉSIRS Y VONT RALLUMER LEURS FLAMBEAUX. ILS SONT SI TRANSPARENTS, QU’ILS LAISSENT VOIR VOTRE ÂME, COMME UNE FLEUR CÉLESTE AU CALICE IDÉAL QUE L’ON APERCEVRAIT À TRAVERS UN CRISTAL. THÉOPHILE GAUTIER, LA COMÉDIE DE LA MORT CE POÈME ÉCRIT PAR THÉOPHILE GAUTIER(1811-1872) 1838 ISSUE DU RECUEIL «  LA COMÉDIE DE LA MORT  » EST UN SONNET CLASSIQUE A Laure Si tu ne m’aimais pas, dis-moi, fille insensée, Que balbutiais-tu dans

stéréotypes trop hâtivement associés aux poètes romantiques), le poème peut reposer sur l’art et être le fruit du travail. Chénier ne supprimait pas la recherche formelle mais la considérait comme seconde. Elle peut aussi tenir la première place. Ex : Théophile Gautier, Emaux et camées, 1852 : « L’Art ». « Oui l’œuvre sort plus belle D’une forme au travail Rebelle Vers, marbre, onyx, émail » C’est l’acharnement du poète au travail qui fait jaillir la beauté. Retour vers l’étymologie de poésie < poiesis en grec

poète contrairement au romantisme prend son inspiration ailleurs que dans le désordre de ses sentiments, les références viennent plutôt de l’architecture, de l’Antiquité et de scènes fameuses de l’histoire. Cette école est celle des poètes comme Théophile Gautier, Théodore de Banville et José-Maria de Heredia avec Trophées. Puis ce fut le symbolisme connu pour l’attention particulière des poètes à la musicalité du vers, à la valeur signifiante de la musique dans l’écriture poétique. Les poètes symbolistes

de Balzac et dont les réunions avaient lieu soit chez Hugo soit chez Eugène Devéria, frère d'Achille Devéria. Ce cénacle commence à se disperser tandis que naît un nouveau cénacle : le Petit-Cénacle (groupe de bohèmes composé entre autre de Théophile Gautier, Philothée O'Neddy, Joseph Bouchardy, Xavier Forneret ou encore Charles Lassailly), dont l'animateur est le sculpteur Jean Bernard Duseigneur qui reçoit dans son atelier, dans lequel Nerval fait connaissance avec Pétrus Borel et Célestin Nanteuil

binaire = même activité. V16 : « âme » v23 : « mon esprit » v34 : « Rêve » = ce qui lui permet d'atteindre l'idéal. → Enjambements qui miment l’envol de l'imagination, son ampleur = svt accompagné d'énumération : v13-14-15 : « fortes tresses, soyez la houle qui m'enlève ! /Tu contiens, mer d'ébène, un éblouissant rêve / De voiles, de rameurs, de flammes et de mâts » = il recrée la mer entière. V16-17 : il continue avec la mer « un port retentissant où mon âme peut boire / A grands flots le parfum

chère indolente, De ton corps si beau, Comme une étoffe vacillante, Miroiter la peau ! Sur ta chevelure profonde Aux âcres parfums, Mer odorante et vagabonde Aux flots bleus et bruns, Comme un navire qui s'éveille Au vent du matin, Mon âme rêveuse appareille Pour un ciel lointain. Tes yeux où rien ne se révèle De doux ni d'amer, Sont deux bijoux froids où se mêlent L’or avec le fer. A te voir marcher en cadence, Belle d'abandon, On dirait un serpent qui danse Au bout d'un

pays du Bleu,Mon corps sans âme se débauche,Et s’en va comme il plaît à Dieu ! L’éternité poursuit son cercleAutour de ce cadran muet,Et le temps, l’oreille au couvercle,Cherche ce coeur qui remuait ; Ce coeur que l’enfant croit en vie,Et dont chaque pulsationDans notre poitrine est suivieD’une égale vibration, Il ne bat plus, mais son grand frère Toujours palpite à mon côté. - Celui que rien ne peut distraire, Quand je dormais, l’a remonté ! Théophile Gautier Le fantôme D’un souffle