éloge Du Sommeil

peuple prosterné m'adressait des vœux et des prières. Lycaon commence par insulter à sa piété : Bientôt, dit-il, j'éprouverai s'il est dieu ou mortel, et la vérité ne sera pas douteuse. Il m'apprête un trépas funeste, pendant la nuit, au milieu du sommeil. Voilà l'épreuve qu'il entend faire pour connaître la vérité : et, non content de la mort qu'il me destine, il égorge un otage que les Molosses lui ont livré. Il fait bouillir une partie des membres palpitants de cette victime, il en fait rôtir une

opinions dangereuses, une mauvaise conduite, en conséquence de quoi un herem est prononcé – et jamais annulé! 79/518 La communauté profère des mots d’une extrême brutalité : exclu, chassé, exécré, maudit le jour et la nuit, pendant son sommeil et sa veille, en entrant et en sortant de chez lui... Les hommes de Dieu en appellent à la colère de leur fiction et à sa malédiction déchaînée sans limite dans le temps et dans l’espace. Pour compléter le cadeau, les parnassim veulent que le

de la Bible). Ensuite, il montre à quel point la Fable peut livrer un enseignement en « rend [ant] l’âme attentive ou [en la] [captivant] ; [tout] en nous attachant à des récits qui mènent à son gré les cœurs et les esprits ». Ensuite il fait une éloge trop direct à Mme de Montespan (le goût délicat de cette dernière eût sans doute été plus flattée d’une louange plus directe) qui « [lui permet de] franchir les ans dans cet ouvrage » grâce à « ses paroles et regards, [dont] tout est charme chez [elle] » (tout

l’argent que la terre35 Avait, depuis plus de cent ans,Produit pour l’usage des gens.Il retourne chez lui ; dans sa cave il enserreL’argent et sa joie à la fois.Plus de chant : il perdit la voix40 Du moment qu’il gagna ce qui cause nos peines.Le sommeil quitta son logis,Il eut pour hôtes les soucis,Les soupçons, les alarmes vaines.Tout le jour il avait l’œil au guet ; et la nuit,45 Si quelque chat faisait du bruit,Le chat prenait l’argent. À la fin le pauvre hommeS’en courut chez celui qu’il ne réveillait

les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu'on m'adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m'obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d'un couteau. Je viens de m'éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant : - Ah ! ce n'est qu'un rêve ! - Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s'entrouvrir assez

dont l'objectif premier est de consigner des faits. En revanche, Marin Marais, conteur du film, ne se contente pas d'une présentation des événements, il cherche à redonner sa juste place à un musicien resté dans l'ombre : son récit est de ce fait un éloge de M. de Sainte Colombe plus appuyé que dans le roman. Ce qu'on valorise : -La conscience qu'un conteur discret n'est pas pour autant un conteur objectif. La comparaison de la notice biographique que Titon du Tillet a consacrée à M. de Sainte Colombe

de dire à Madame que je repasserai quelques minutes plus tard, laissant ainsi le temps à Monsieur de se réveiller ? Pourquoi, une fois dans la chambre, parler à voix basse ? Pour ne pas réveiller Monsieur ? Est-ce que je pense qu’il a besoin de sommeil ? Est-ce que je considère que sa participation n’est pas indispensable ? Pourquoi hésiter une seconde fois 5 devant la porte de la salle de bains ? Est-ce que je m’attends à trouver plus indiscret que Monsieur au lit ? 1.5 Données institutionnelles

la matière. LES DEUX AMIS Deux vrais amis vivaient au Monomotapa1 : L'un ne possédait rien qui n'appartînt à l'autre.
 Les amis de ce pays-là
 Valent bien, dit-on, ceux du nôtre.
 Une nuit que chacun s'occupait au sommeil,
 Et mettait à profit l'absence de soleil,
 Un de nos deux Amis sort du lit en alarme. II court chez son intime, éveille les valets : Morphée2 avait touché le seuil de ce palais.
 L'Ami couché s'étonne, il prend sa bourse, il s'arme, Vient trouver

Apollinaire : lancement de l'"art nouveau" : incitation envers les écrivains, les poètes à écrire sur les nouveautés (Cendrars, …)-> innovations les plus récentes. "Kodak" Sont laissées de côté l'inspiration grecque et latine. Ensuite, éloge de la vie quotidienne d'une "rue industrielle". A partir du V11, il évoque la rue, ainsi que tout ce qui se lit dans la rue, énumération (prospectus, affiches). -> littérature moderne (publicité, …) prose populaire (Journaux, romans policiers)

presque rien digne de sa fille» et elle veut lui donner, en plus de toutes ses qualités : la vertu d’une honnête femme qui est de « s'attacher à ce qui seul peut faire le bonheur d'une femme, qui est d'aimer son mari et d'en être aimée ». Singulier éloge du mariage « d’inclination » en un siècle où le mariage d’intérêt est la règle. Préserver des tentations. Ainsi la mère se fait moraliste, ce qui décidera du destin de sa fille. Conclusion : Ainsi l’essentiel de cette première présentation de la