émotions Et Pensées Dans Germinal

mis en scène dans cet extrait, se parle à lui-même, il est d’ailleurs le narrateur du récit. Nous connaissons ses pensées et ses sentiments, comme nous l’exprime cette citation du personnage qui nous confie ses pensées à travers son monologue intérieur : « comment exprimer cette foule de sensations fugitives ». Ce procédé nous permet d’entrer dans sa tête, pour suivre le fil de ses pensées et son raisonnement intérieur. C’est à travers le décor qu’il perçoit que le personnage s’exprime. En effet, il

papier. L'adaptation cinématographique permet de sublimer l'œuvre littéraire en l'illustrant par l'image. C'est son prolongement. Elle peut révéler davantage d'intensité, pour peu que le réalisateur ait du talent. Dans le cas d'œuvres comme « Germinal » de Zola ou « Les misérables » de Hugo, par exemple, la souffrance a un visage, l'œuvre littéraire est anthropomorphe grâce au cinéma et le message en devient ainsi plus saisissant. Pour « la Princesse de Montpensier », des éléments que Madame de

laquelle ils vivent. On pourra ainsi se demander si un écrivain possède une conscience qui l'oblige à le soumettre à des devoirs comme le pense Albert Camus. Un auteur est-il un être responsable au sens de Camus ? Pour cela nous montrerons d'abord que effectivement tous les écrivains se soumettent à des devoirs et qu'il est un être responsable comme le pense Camus avant de douter de cette vision trop catégorique de la conscience des écrivains. Mais aussi nous montrerons que certains écrivains peuvent

dames de Zola 2. Résoudre le nœud de l'intrigue Une solution aux difficultés : Fin de l'épidémie, dans La Peste de Camus. Un effet écho par rapport à l'incipit : Pour montrer la cohérence de l'intrigue, le romancier peut lier l'incipit à l'excipit : Germinal, Zola ,arrivée et départ de Etienne Lantier II. Mais ne remplit pas dans certains cas cette fonction : 1. Le dénouement a eu lieu avant Le sort des personnages a été dénoué avant, le romancier brosse rapidement l'avenir des protagonistes : Dans Dracula

non seulement transmettre les sensations, mais aussi les sentiments et les pensées du personnage, comme le fait Madame de La Fayette dans La Princesse de Clèves, en décrivant l’état d’âme de M. Clèves « il sentit du soulagement […] et trouva de la douceur à penser qu’il ne pouvais y avoir demeuré longtemps ». A l’aide de ces procédés le lecteur est emporté dans le monde du personnage de roman et peut partager ses émotions et sensations et donc se sentir proche de lui. Puis, un troisième aspect est

lecteur peut s’imaginer le cadre spatio-temporel ainsi que les différents personnages. Cette représentation est différente pour chaque lecteur mais s’appuie sur des éléments identiques tels que, par exemple, l’endroit où se passe l’histoire. Dans Germinal de Zola, le lecteur peut facilement l’imagine . « Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomètres de pavé coupant tout droit

dans les différents milieux sociaux de la société du Second Empire. Ces forces animent la vie psychique groupale. La première puissance est la pulsion germinale. Elle soude le groupe, affaiblit le moi et maintient la survie de l’espèce. Cette énergie ne disparaît jamais. Rien ne meurt vraiment. Tout revient à la vie. Face à cette puissance germinale, le personnage s’appuie sur les forces létales pour nier sa nature pulsionnelle. Ce sont des forces de repli qui coupent le personnage du groupe et le

Intérêt dramatique, rebondissements, psychologie du personnage, évolution des caractères, sentiments, relations La vie de Marianne Marivaux 1731 Autobiographique Les liaisons dangereuses Laclos Epistolaire Rapportent leurs découvertes, leurs émotions, un témoignage. Multiplication des points de vue, des intrigues (pertes de lettres par ex), roman progresse à travers le jeu subtil des échanges des correspondances Balzac Traditionnel Mœurs Réaliste Naturaliste Milieux sociaux, familiaux

physique (la physiognomonie). Zola, lui, était le peintre des mœurs et des habitudes tirées de la vie réelle qu’il retranscrivait dans ses romans offrant ainsi un réalisme frappant et une forte dénonciation de la société notamment dans des œuvres comme Germinal où il est question du mauvais traitement de la classe ouvrière. A cela, il faut ajouter le dialogue ; part importante du réalisme dans le roman qui offre une grande impression de vérité, de réalité, donnant ainsi vie aux personnages. Il est aussi

essayent de faire disparaître au maximum l’intervention du narrateur par le discours indirect libre. Permettant ainsi au personnage principal d’avoir un point de vue prédominant. Cette technique est en effet utilisée ponctuellement pour traduire la pensée de Madame de Marelle dans le roman Bel-Ami. Le lecteur peut donc prendre possession de la psychologie du personnage. Quand à la morale, elle se veut absente puisque c’est la réalité qui est raconté. Toute fois dans certain récit réaliste l’auteur