ô Toi Que Mon Amour Profond

dans un grand nombre de poèmes, il est souvent associé à la souffrance et nom à la joie. Ainsi, dans « La Chanson du Mal-Aimé », Apollinaire fait référence à l’amour d’une gouvernante qu’il a rencontré en Allemagne, Annie Playden « Lorsque le faux amour/ Et celle dont je suis encore amoureux/ Heurtant leurs ombres infidèles/ Me rendirent si malheureux » (« La Chanson du Mal-Aimé », Un soir de demi-brume…, v.37-38-39). Cette souffrance de l’amour non partagé est exprimée dès le premier poème du recueil

qui jouaient alentour ;  Et moi, pensant à vous, j'allais traînant ma peine ;  Et si de mon chagrin vous êtes incertaine  Vous ne pouvez pas l'être au moins de mon amour. Mais qui saura jamais le mal qui me tourmente ?  Les fleurs des bois, dit-on, jadis ont deviné !  Antilope aux yeux noirs, dis, quelle est mon amante ? Ô lion, tu le sais, toi, mon noble enchaîné ;  Toi qui m'as vu pâlir lorsque sa main charmante  Se baissa doucement sur ton front incliné. Alfred de Musset

rapidement dans la tirade : « D’un sang qu’elle poursuit » v. 278. Phèdre met au compte d’une filiation maudite l’échec de son appel à Vénus et elle « [reconnaît] Vénus et ses feux redoutables » dès qu’elle ressent les premières manifestations de son amour. En effet, le sang poursuivit par Vénus est une référence à la mère de Phèdre, Pasiphaé, qui s’unit à un taureau. Cette union monstrueuse évoque pour Phèdre et pour le lecteur, l’amour incestueux qu’elle éprouve pour le fils de son mari. De même, ce

que je meure, Et mon paradis sera là. JOACHIM DU BELLAY (1542) Con large comme un estuaire Con large comme un estuaire Où meurt mon amoureux reflux Tu as la saveur poissonnière l’odeur de la bite et du cul La fraîche odeur trouduculière Femme ô vagin inépuisable Dont le souvenir fait bander Tes nichons distribuent la manne Tes cuisses quelle volupté même tes menstrues sanglantes Sont une liqueur violente La rose-thé de ton prépuce Auprès de moi s’épanouit On dirait d’un vieux boyard

gloire, puissance et honneur. Toute chose du Saint-Esprit * tient le don d’exister ; Dieu d’avant les siècles, il est Seigneur de l’univers, * lumière inaccessible, universelle vie. Trésor de grâces est l’Esprit-Saint, * abîme de splendeur et de profonds jugements ; * d’égale gloire avec le Père et le Fils, * il est digne de la même adoration. Ton 8 C’est par grâce du Saint-Esprit * que toute âme vit ; * avec le Père et le Verbe nous le chantons * lumière de lumière et Dieu de majesté. En l’Esprit-Saint

maîtresses,Ô toi, tous mes plaisirs ! ô toi, tous mes devoirs !Tu te rappelleras la beauté des caresses,La douceur du foyer et le charme des soirs,Mère des souvenirs, maîtresse des maîtresses !Les soirs illuminés par l'ardeur du charbon,Et les soirs au balcon, voilés de vapeurs roses.Que ton sein m'était doux ! que ton cœur m'était bon !Nous avons dit souvent d'impérissables chosesLes soirs illumines par l'ardeur du charbon.Que les soleils sont beaux dans les chaudes soirées !Que l'espace est profond ! que

violence des passions : L'amour romantique ne se réduit pas au cliché habituel. C’est un amour passionnel qui s’oppose au mariage ,qui n'est qu'un arrangement froid excluant l'exaltation des sentiments. Néanmoins, l'amour romantique est loin d'être idyllique : la violence de la passion est aussi la violence du désir , le héros prend ainsi parfois par surprise celle qu'il désire, mais sans préméditation. Cet amour est une source de souffrance et de jouissance violentes, qui foudroie et tue parfois. Il

Caïn et Le Vin de L’Assassin. Collections 7 Litteratura.com Les Fleurs du Mal Au Poète impeccable Au parfait magicien ès lettres françaises A mon très-cher et très-vénéré Maître et ami Théophile Gautier Avec les sentiments De la plus profonde humilité Je dédie Ces Fleurs maladives C.B. Collections 8 Litteratura.com Les Fleurs du Mal AU LECTEUR La sottise, l’erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords

désert de mousse, tranquilles, Ils préparent les lambris précieux Où la richesse de la ville Rira sous de faux cieux. Ah ! pour ces Ouvriers charmants Sujets d’un roi de Babylone, Vénus ! laisse un peu les Amants, Dont l’âme est en couronne. Ô Reine des Bergers ! Porte aux travailleurs l’eau-de-vie, Pour que leurs forces soient en paix En attendant le bain dans la mer, à midi. Arthur Rimbaud, Derniers vers La pêche Le pêcheur, vidant ses filets,

Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Qui pénètre mon cœur ? Ô bruit doux de la pluie Par terre et sur les toits ! Pour un coeur qui s'ennuie, Ô le chant de la pluie ! Il pleure sans raison Dans ce cœur qui s'écoeure. Quoi ! Nulle trahison ?... Ce deuil est sans raison. C'est bien la pire peine De ne savoir pourquoi Sans amour et sans haine Mon cœur a tant de peine ! Paul Marie Verlaine est un poète français, né à Metz le 30 mars 1844