Peut-on penser sans préjugés ?

Penser c'est réfléchir, méditer, s'interroger sur des questions auquel on ne peut répondre.
Préjuger, c'est juger sans connaissances requises, avant de connaitre.
Juger, c'est penser, avoir un avis sur quelque chose, avoir un point de vue.
Le préjugé part de la différence de l'autre, de l'appréhension d'autrui, mais surtout de l'ignorance. Il n'est pas forcément négatif mais il est toujours infondé.
Si le préjugé est mauvais pour la liberté de penser ne limite-t-il pas notre capacité à comprendre les gens, de s'ouvrir aux autres ? Si c'est le cas, ne devrait-on pas tenter de passer outre ?
Mais d'un autre point de vue, si celui-ci venait à disparaitre, comment pourrait-on voir au de-là, se forcer à mieux connaitre ?
Devrait-on ne rien faire contre ces préjugés au risque de perdre notre capacité à penser par nous-même ?
Nous nous interrogerons sur la possibilité de l'homme à penser avant de juger, car l'homo sapiens-sapiens juge avant de juger, et le paradoxe entre la nuisibilité des préjugés et l'incapacité de l'homme à s'en défaire.

Il est possible de penser sans préjugés en pensant par soi même. Il faut avoir un point de vue détaché de toutes opinions. Les philosophes le font déjà en réflechissant sur la vie.
Les hommes apprendraient à se connaitre les uns les autres, il n'y aurait pas de fausses idées donc moins de haine et donc de guerres, monde serait porté vers la culture, Il n'y aurait pas de barrières qui empecheraient les hommes de s'élever intellectuellement.
Il faudrait donc venir à bout des préjugés, car les Hommes ont peur de l'inconnu, de ne pas savoir. C'est pour cela qu'ils construisent des illusions sur les choses qu'ils ne connaissent pas. C'est ce que l'ont appelle les préjugés. L'adulte ne s'étonne plus car croit savoir. Préjuger c'est croire savoir.
D'après Aristote dans la métaphysique, l'étonnement (Thaumadzein) est le début de la philosophie. Et l'homme préjuge pour ne pas à s'étonner, pour ne pas