2 LES PEDAGOGIES NOUVELLES
Pédagogies nouvelles tirent leur force et pertinence d’une révolte
Contre l’école-caserne, école-usine école qui évalue avant d’enseigner
L’école ou :
L’on se rend avec angoisse
L’on travaille avec ennui et souffrance
L’on apprend la soumission plutôt que l’autonomie
L’on sélectionne et fabrique échecs et hiérarchies
L’on détermine le droit à l’erreur, à la différence, à la parole
Réduire sa pédagogie à ses outils :
On assimile trop souvent Freinet à ses outils
Ce sont des acquis importants mais ce ne sont que des moyens dont il ne faut pas être esclave. Les pédagogies nouvelles ne peuvent ignorer des stratégies récentes se réclamant de la construction d’un réel savoir et d’une loi reconnue :
Les approches constructives
La didactique des disciplines
Travaux sur les compétences
La pédagogie de situation : problème
Devenir (ou demeurer) une pédagogie faite sur mesure pour les classes moyennes.
Pédagogies nouvelles sont historiquement du côté des opprimés, défavorisés, classes populaires.
Mais quand parents libres de leur choix, ce sont leur famille de classes moyennes supérieures qui inscrivent leurs enfants dans les écoles actives : leur capital culturel permet la confi b ance pour parier sur son développement, son autonomie…
Il y a un réel divorce entre :
Les valeurs, le rapport au savoir, les modalités travail des pédagogies nouvelles
Et la culture des enfants et parents des classes populaires
Apprendre par le jeu, discuter, négocier, poser des questions, formuler des objections : tout cela parait contraire aux rapports « naturels » adultes…
Activité ouvertes, des contrats négociables, un savoir incertain, un certain langage peut en déboussoler quelques-uns
Aller vers une pédagogie qui se désengage politiquement
La connexion entre les pédagogies nouvelles et un projet politique mobilisateur est de – en – évident
Difficile de réinscrire l’école nouvelles dans un combat de société : elle devient une école