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Pédagogie = conduite des enfants (étymologiquement) = conduite des enfants vers l’état adulte, intégration sociale de l’enfant (aujourd’hui).
Thèmes :
Le statut particulier de l’enfant
La prise en compte du statut particulier de l’enfant (évoqué au 18e s. par ROUSSEAU) a des conséquences sur l’école. L’enfant n’est plus une ‘boîte vide’ qu’il faut remplir de savoirs scolaires ; le maître est là pour aider l’élève à construire son propre savoir, il n’a plus la toute puissance.
Le fait que l’éducation devienne pédocentrée provoque l’adaptation de la pédagogie aux élèves (cf. pédagogie différenciée en didactique) ; il n’y a plus une pédagogie mais des formes de pédagogie.
De plus, la société actuelle est moins basée sur l’immobilisme social (auparavant, un fils d’ouvrier risquait fort de devenir ouvrier). Il y a une adaptabilité qui permet de grimper dans l’échelle sociale, ce qui oblige l’éducation à s’adapter aux évolutions sociales, aux progrès de la science, …
L’évolution de l’école
Au 18e s., de nombreux projets sont proposés (TALLEYRAND, CONDORCET, DE SAINT FARGEAU), mais aucun ne sera appliqué, pour des raisons économiques mais aussi idéologiques : on voit dans la démocratisation de l’école un danger. Le 18e est un siècle révolutionnaire, mais seulement au niveau des idées en ce qui concerne le système scolaire.
Le 19e s., avec différentes lois, marque un glissement de l’enseignement de classes vers un enseignement démocratique. Les lois GUIZOT et FALLOUX réorganisent l’école mais ne la font pas évoluer, bien au contraire, tandis que les lois FERRY sont réellement innovatrices. Mais ce glissement, plus qu’une rupture, est une évolution de la société et des mœurs. En effet, les effectifs du primaire augmentent durant le 19e. Cette évolution est due à une évolution des idées : on considère que l’instruction est importante et la révolution industrielle exige une formation plus