253 rabelais
André Durand présente
François RABELAIS
(France)
(1483-1553)
Au fil de sa biographie s’inscrivent ses œuvres qui sont résumées et commentées
Bonne lecture !
François Rabelais est né en 1494, à la métairie de la Devinière, non loin de Chinon.
Son père, avocat à Chinon, était un assez gros propriétaire : I'oeuvre de Rabelais abonde en souvenirs du terroir familial et en allusions aux gens de justice. D'abord, il fut instruit dans I'abbaye, toute proche, de SeuiIIy. Puis, en 1511, il fut novice au couvent de Ia Baumette (aux portes d'Angers). Il a ainsi subi les méthodes scolastiques, qu'il eut en horreur.
De 27 à 33 ans (1521-1527), devenu moine, il poursuivit son activité studieuse.
Il fut d'abord chez les franciscains du Puy-Saint-Martin, à Fontenay-le-Comte, capitale du Bas-Poitou. Il se passionna pour le grec. Il échangea des lettres (en latin et en grec) avec Guillaume Budé (dont l’une, en 1521, sur les ténèbres de l’époque précédente et la lumière actuelle). Il traduisit en latin le second livre d'Hérodote. Il fréquenta un groupe de juristes passionnés d'humanisme, qui se réunissaient autour d'André Tiraqueau, auteur d'un livre en latin sur ‘’Les lois du mariage’’ ; il s'y familiarisa avec le droit ; il assista à des débats sur les droits des femmes et sur le mariage, qui allaient trouver leur écho dans ‘’Le Tiers Livre’’.
À la fin de 1523, il se vit retirer ses livres de grec par ordre de la Sorbonne qui luttait contre l'étude de l'écriture sainte dans les textes originaux. Protégé par son évêque, Geoffroy d'Estissac, avec l'autorisation du pape, il passa à l'ordre des bénédictins, qui était plus favorable à l'étude des matières profanes et, entre autres, du grec et du droit. Il passa chez les bénédictins de Maillezais, non loin de Fontenay-le-Comte.
Familier de l'évêque, il I'accompagna dans ses déplacements à travers le Poitou, se mêlant au peuple, aux paysans dont il observa les mœurs et le dialecte ; ainsi, au