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A-t-on raison de penser que Saint-Denys Garneau et Alain Grandbois traitent, dans Cage d’oiseau et Ô tourments, le thème de la fatalité d’une façon similaire ? Discutez
Tout d’abord, les auteurs de «Cage d’oiseau» et « Ô tourments» évoquent un sentiment d’enfermement qui les mènera vers la mort. Premièrement, dans son poème, Garneau montre cette impression d’emprisonnement alors que son cœur semble être reclus sous sa cage thoracique. En effet, l’auteur partage que «L’oiseau dans sa cage d’os, c’est la mort qui fait son nid.» (ligne4-5). Cette citation comporte une métaphore lorsque l’on parle de l’oiseau prisonnier pour décrire dans quel état se trouve le cœur de l’auteur. On sent aussi que cet emprisonnement le guidera vers une fin mortelle. Dans ce même sens, le poème «Ô tourment» présente une situation similaire à celle du sujet de l’œuvre de Garneau. Le poète affirme : « Ô vous pourquoi creuser cette fausse mortelle.». (Ligne 29). Grandbois fait ici usage d’une personnification des tourments, qui semblent le hanter. Ceux-ci mènent l’auteur à un sentiment de solitude, ces tourments allant même jusqu’à creuser eux-mêmes la tombe où finira l’auteur. Sa fin semble donc inévitablement la mort. Il est évident que dans cet œuvre, le sujet est sans issue et qu’il conduit directement à la mort. Donc, les deux auteurs traitent tous deux du thème de la fatalité et du fait qu’ils sont emprisonnés et qu’il est évident que la mort les attend.
Ensuite, Garneau et Grandbois n’exposent pas le thème de la mort de la même manière. D’abord, les deux poètes ont une vision différente de la mort puisqu’ils n’ont pas partagé les mêmes expériences de la vie. À l’âge de 16 ans, Hector de Saint-Denys Garneau contracte une fièvre rhumatismale qui cause des complications cardiaques, quelques années plus tard, il est informé par les médecins qu’il a une lésion au cœur. Sa façon de voir le monde change radicalement alors qu’il prend conscience de la