Abraham lincoln
La Guerre de Sécession ayant lieu entre 1861 et 1865 impliquant les États-Unis (« l'Union »), qui dirigé par Abraham Lincoln et le Parti républicain, comprenait tous les États abolitionnistes et cinq États « frontaliers » esclavagistes.
Lincoln est opposé à l'expansion de l'esclavage (bien que n'étant pas opposé à l'esclavage en lui-même) dans les territoires détenus par les États-Unis, et sa victoire à l'élection présidentielle de 1860 entraîne une première sécession de sept États du Sud, avant même que Lincoln prenne ses fonctions.
Le rôle d’Abraham Lincoln
C'est l'élection d'Abraham Lincoln, candidat républicain, à la présidence des États-Unis qui provoqua la Sécession dans les premiers mois de 1861, et qui acheva par contrecoup la polarisation entre unionistes et sécessionnistes. A cette date, A. Lincoln tenait plus ou moins la ligne médiane de son parti : * il était abolitionniste modéré, partisan d'une interdiction de l'esclavage sur tout le territoire de la République nord-américaine, mais pas de mesures coercitives ni trop rapides, qui auraient selon lui posé plus de problèmes qu'elles n'en auraient résolu ; * il croyait aux intérêts supérieurs des États du nord de la fédération, qu'il jugeait plus apte à développer le continent que les structures agricoles du Sud ; * il était partisan d'une politique économique protectionniste à l'égard des produits manufacturés européens et en particulier britanniques ; politique que le Sud refusait car les droits de douane auraient donné trop de ressources au gouvernement fédéral ; * il souhaitait combattre l'influence de plus en plus forte des États ruraux du Sud (avec leurs grandes plantations de coton