Alain corneau
Alain Corneau est né le 7 août 1943 à Meung-sur-Loire.
Alain Corneau a deux passions dans la vie : la musique et le cinéma. Une vocation contrariée : Alain Corneau aurait aimé être un musicien de jazz. Alors notre homme se lance dans le septième art. Une fois ses études dans ce domaine terminé à la prestigieuse IDHEC, il se lance derrière la caméra. Et se spécialise dans le domaine policier. Bien avant Olivier Marchal, le jeune metteur en scène devient un maître du polar.
Et la référence en son domaine, grâce à des long-métrages majeurs, de purs diamants noirs, ou il met en scène Yves Montand : Police Python 357, Le choix des armes, La Menace. Trois collaborations fructueuses, qui valent à Alain Corneau tous les honneurs, et lui permettent d’être reconnus comme un cinéaste majeur. Le metteur en scène enfonce le clou avec un autre long-métrage dense, offrant par la même occasion un des rôles les plus sombres de Patrick Dewaere avec Série Noire. Tout le monde a encore à l’esprit cette scène ou le comédien se surpasse en se frappant le crâne contre sa voiture. Plus vrai que nature.
Catalogué dans un registre (le film policier), Alain Corneau brouille par la suite les pistes, en naviguant à travers les styles, avec un égal bonheur. De Fort Saganne à Nocturne Indien en passant par Tous les matins du monde, d’après l’œuvre de Pascal Quignard, avec Jean-Pierre Marielle. Autant de réussites remarquables prouvant que le cinéaste possède plus d’une corde à son arc. Après l’échec commercial du Prince du Pacifique mettant en scène Thierry Lhermitte et Patrick Timsit, le réalisateur retrouve ce dernier pour Le Cousin.
Le film marque son grand retour au genre qui a fait son succès. Alain Chabat y trouve l’occasion d’y incarner un personnage à contre-emploi.
Passionné par la littérature, Alain Corneau enchaîne par la suite avec l’adaptation de trois ouvres littéraires : Stupeurs et tremblements d’après le roman éponyme d’Amélie Nothomb. Sylvie Testud y