Amélie nothomb
De l'union charnelle de parents belges et aristocrates, naquit, le 13 Août 1967, dans la ville portuaire de Kobe au Japon, un petit bout de femme singulier nommé Fabienne Nothomb. Amélie étant son nom d'écrivaine. Sa vie est une œuvre romanesque à elle toute seule. En effet, pas moins de cinq livres sur vingt narrent les périodes marquantes de son enfance jusqu'à ses débuts professionnels et amoureux. Les dates de parution des bouquins démontrent que son effeuillage rétrospectif ne se déroule pas dans un ordre chronologique bien déterminé, cela prouve la spontanéité de l'écrivaine. Dans Métaphysique des tubes parût en 2000, elle raconte avec humour, parfois cynisme, ses premières années d'existence dans le petit village montagneux de Shukugawa, au Japon.
Elle y évoque les sensations d'un petit être dont la vie végétative se résume à observer, entendre ingurgiter et déféquer. Elle réside cinq ans dans cette villa au jardin japonais somptueux avec sa mère, son père, à l'époque ambassadeur de Belgique, sa sœur Juliette, son frère et ses nounous. En 1972, au fait des activités professionnelles de son paternel, la famille est contrainte de déménager. Bien loin du « pays de la beauté » qu'est le Japon, elle débarque à Pékin, En Chine, « pays de la laideur » selon elle. Elle y intègre le ghetto de San Lin Tun, où elle livre une guerre sans merci aux ennemis étrangers du même âge. Elle y découvre aussi pour la première fois les tracas de l'amour passion. Cette mutation de la beauté emprisonnée à la laideur libre, longue de trois ans, elle nous la transmet dans Le sabotage amoureux , publié en 1993. Biographie de la faim se trouve être le dernier roman et surtout le plus complet, contant ses nombreuses épopées infantiles et adolescentes.
Elle y évoque la « non-faim » des habitants du Vanuatu contrastant terriblement avec sa « sur-faim » à elle. Elle parle alors de son exploration mondiale entre le Japon, la chine, New york, le