Analyse de la séquence introductive du film "le nom de la rose"
Quatrième long métrage de Jean-Jacques Annaud, le film tourné en 1986 après "la Guerre du feu" permettra au réalisateur de devenir un cinéaste reconnu avant "L'Ours" (1988) et "L'Amant" (1991) en obtenant le césar du meilleur film étranger en 1987.
L'extrait étudié est le première séquence introductive qui s'arrête au moment où la porte du monastère s'ouvre, c'est à dire quand les personnages principaux se retrouvent enfermés dans ce monastère. Il aura permis de mesurer, entre autres l'isolement dans lequel vont se trouver plongés les deux protagonistes qui arrivent.
L'intêret de l'extrait est de rendre très mystérieuse l'histoire qui va se dérouler, donnant ainsi immédiatement l'envie d'aller plus loin dans la narration.
Pour analyser cette problématique, nous suivrons une analyse composée où nos axes directeurs seront :
Le danger qui plane sur les personnages, l'humble condition humaine, la fuite impossible.
1. Le danger qui plane :
Les éléments profilmiques : l'orage dans le ciel, les tons et les couleurs sombres, les lignes cassant le cadre (premier plan) ; l'entrée dans le monastère avec notamment la herse et l'encadrement des personnages sous la voute de la porte d'entrée, la plongée sur les personnages au pied des murailles les regards échangés interrogateurs, cris, aboiements des chiens, les mouvements de la droite vers la gauche. De plus la musique de fond crée une ambiance angoissante.
2. L'humble condition humaine ou du mystère à la mystique
Le silence des personnages, l'homme immergé dans la nature qui se veut hostile, plans d'ensemble, regards interrogateurs, les vêtements, le maître et le disciple. Le nom du monastère qui ne peut être dévoilé.
3. La fuite impossible :
les plans d'ensembles montrant la distance entre les deux cavaliers et toute vie humaine : sensation d'isolement renforcé par l'opression des remparts du monastère découvert en contreplongée dans le plan 10.
En conclusion, l'extrait est