Analyse des fleurs du mal
En 1841, sous la pression de sa famille, il embarque pour les côtes d’Afrique et de l’Orient. Il séjourne à l’île Bourbon (La Réunion) et, en rentrant à Paris en 1842, écrit ses premiers textes. Il s’éprend de l’actrice Jeanne Duval.
En 1844, sa famille s’indigne de sa vie de débauche. Baudelaire devient alors journaliste, critique d’art et critique littéraire.
1857 est l’année de publication des Fleurs du Mal. Baudelaire est attaqué en justice pour « immoralité » (la même année que Madame Bovary) et condamné : plusieurs poèmes sont retirés du recueil et l’auteur doit payer une amende. Baudelaire est très affecté par cet échec et sombre dans la misère (et dans la maladie). Le poids des dettes s’ajoutant aux souffrances morales, Baudelaire est frappé en 1866 d’un malaise qui le rendra paralysé et aphasique. Il meurt en 1867.
Les Fleurs du mal est un recueil de poèmes publié par Charles Baudelaire en 1857. Il constitue une des oeuvres les plus importantes de la poésie moderne et exerça une influence énorme sur Arthur Rimbaud et sur Stéphane Mallarmé.
Le recueil aurait dû s'appeler Les Limbes ou encore Les Lesbiennes ; Baudelaire, sur le conseil d'un ami, y renonce. Le titre définitif repose sur le paradoxe que Charles Baudelaire a tenu à entretenir durant toute sa vie littéraire. En effet, l'auteur considère la Nature comme étant, par définition, laide ; il considère la beauté comme artificielle. Cette même beauté est vue comme de nature provocatrice et tentatrice (donc pouvant entrainer l'être humain vers le péché - rapport à la conception immanente qu'a eu Baudelaire par rapport à la religion) : l'Homme ne peut lui résister. ''Les fleurs du mal'' en sont ici l'allégorie.
Le poète a divisé son recueil en six parties : Spleen et idéal, Tableaux