Analyse, des principes de la connaissance humaine, berkeley
Thèmes : le sujet(humain), la conscience, la matière et l’esprit
Thèse : notre esprit s’illusionnne quand il croit pouvoir penser aux choses en les séparant des sensations que ressent notre esprit. C’est-à-dire que nous sommes dans l’illusion lorsque nous croyons être capable de penser intelligiblement. Les sensations sont indissociables de l’idée que l’on se fait d’une chose.
Notes : Georges Berkeley (1685-1753) , écrit à 25 ans ces 24 paragraphes dans lesquels il procède à une démonstration de l’inexistance de la matière. Il place au centre de l’illusion le langage qui parce qu’il permet de nommer des choses séparément, nous les fait exister intelligiblement séparément. Ce qui est une erreur pour lui. Nous utilisons mal nos facultés ce qui nous conduit à nommer des choses qui ne se rapportent pas à une idée précise. Pour exemple prenons l’odeur ou la couleur. On peut donner d’innombrables exemples de leurs existences mais pas la nature même, pas l’idée même de couleur ou d’odeur en elle-même.
§1 Les choses sont des collections d’idées perçues par l’esprit.
Les objets connus sont : des idées basées sur les sens, ou sur les passions qu’ils sucitent ou bien un produit de l’imagination de celui qui pense par composition d’ idées sensorielles ou/et passionnelles. En d’autres termes soit se fait une idée des choses dont nos sens sont témoins, soit de celles qui nous touchent en nous même (passions par exemple) ou sois on interprête avec notre imagination une idée nouvelle résultant d’un mélange des deux.
Les 5 sens nous permettent d’apprécier, d’avoir des idées par l’expérience sensorielle. Mais lorsqu’on perçoit plusieures d’entre elles ensemble elles sont regroupée sous le même nom et considérées comme une seule chose. Berkeley donne l’exemple de la pomme, de la pierre, de l’arbre ou encore du livre comme choses sensibles pour définir ce qu’il appelle une collection d’idées (regroupe par exemple l’idée