Analyse incipit ariane le clésio
L’urbanisation est exprimé par un fort champ lexical de la ville : « des dizaines d’immeuble, des routes, des ponts, l’usine de crémation, ces grands parkings … ». C’est une cité saturé par les constructions mais qui donne une forte impression de vide, d’une ville « fantômes ».
Cette cité est abandonnée, oublié, personne ni fait plus attention …
L’énumération des groupes de mots « peut être qu’il n’y a personne en vérité, personne dans ces grand immeuble, personne dans ces cages d’escaliers … », l’anaphore du mot « personne », la comparaison de la cité à une ville désertée donne une impression de grande solitude. De plus la métaphore désignant les immeubles de « grandes falaises de béton, de collines de pierre » et l’adjectif récurent gris accentue cette impression de solitude et de tristesse.
Cette cité manque de « chaleur » humaine, de lumière, de nature car elle est « loin de la mer, loin de la ville, loin de l’air, loin des hommes. »
Le titre de la nouvelle, fait peut être allusion à la légende de la mythologie grecque du labyrinthe de Dédale d’ou personne ne peut sortir sur Cnossos dans l'île de Crète ou régnait le roi Minos, le père d’Ariane.
Pour conclure dans cet incipit, on retrouve bien l’écriture de JMG le Clésio, à travers les thèmes dominants comme la solitude et l’urbanisation que l’on retrouve dans d’autres nouvelles : Villa Aurore, Orlamonde …, à travers son style d’écriture simple, utilisant des procédés d’insistance, un registre de langue courant et pas ou peu de