Analyse littéraire sur la ballade des pendus
Écriture et littérature
601-101-MQ
groupe 00005
ANALYSE LITTÉRAIRE de la «Ballade des pendus» de François Villon
Travail présenté à
Madame Hélène Robitaille
Département de Lettres
Cégep de Lévis-Lauzon
25 février 2013
François Villon est un poète intimiste parisien du XVe siècle reconnu pour son œuvre Le Testament. Son poème le plus célèbre intitulé «Épitaphe dudit Villon», plus tard renommé «Ballade des pendus» par Clément Marot, ne fait toutefois pas partie de cette œuvre. Celui-ci décrie la scène d’un pendu s’adressant aux hommes et à Dieu au nom de sa confrérie. Dans cette ballade, Villon cherche à susciter la pitié et la solidarité des hommes. Il sera tout d’abord sujet de la pitié qu’il tente d’éveiller, puis de la solidarité qu’il évoque dans le poème.
Villon cherche également à soulever la solidarité des hommes dans cette ballade. Il s’y prend tout d’abord en interpellant les hommes et en exploitant le champ lexical de la fraternité. Il en fait notamment usage pour nommer le groupe des pendus, mais aussi pour nommer celui des vivants, créant ainsi un lien de ressemblance entre les deux : «Frères humains, frères, notre confrérie». Ceci nous amène donc à une autre technique utilisé par Villon pour motiver la solidarité des hommes; il rend les hommes égaux dans la mort comme dans la vie. De fait, l’utilisation d’expressions d’un même champ lexical, celui de la fraternité, pour désigner les pendus et les vivants ramènent les deux «confrérie[s]» à un même niveau. Il les compare davantage dans la description de l’état physique que chacun prend après la mort, celui de «[…]cendre et poudre.» Cette matière est en effet hormis de toute différence visuelle notable d’une personne à l’autre et rend donc les corps des pendus égaux à ceux des vivants, lorsque ceux-ci mourront à leur tour. Villon appelle de plus à la sympathie des hommes par l’approche amicale qu’il emploie dans ces souhaits pour les vivants. Il évidemment aux