Analyse séquence filmique de la couleur pourpre
La couleur pourpre
Episode de Célie qui rase « Monsieur », son mari : 1’49’50
La séquence s’ouvre sur trois enfants qui entrent dans le champ. La caméra est en position d’observateur, c’est comme si le spectateur espionnait la scène car la caméra est en retrait. Nous pouvons le justifier grâce au tronc d’arbre, la caméra est en position d’espion. Le plan d’ensemble nous permet de situer le décor: Forêt, rivière, nature et surtout au loin, on a vue sur la maison des Johnson. Ensuite nous observons un léger traveling travelling vers la droite qui nous amène sur Shug. Il y a là une coupure et un gros plan sur Shug isolée à droite de l’écran pour toujours laisser voir au spectateur la maison en arrière plan, un lien s’établit donc. La maison est une figure essentielle, elle est en relation avec le personnage. Le spectateur s’interroge. Ensuite il y a un travelling horizontal vers le bas pour montrer l’action du personnage. C’est comme si on rentrait dans ses pensées, il se passe quelque chose, mais quoi? Il y a une relation avec le petit garçon que l’on voit, on apprend que Célie va raser son mari.
Soudain changement de décors, mais il y a un lien avec la terrasse de la maison. Célie a la tête baissée, elle attend Albert son mari, qui entre dans le champs. Il y a un plan d’ensemble long.
Ensuite le plan est semi-rapproché, il sert à se centrer sur le regard du personnage féminin qui ne dit pas un mot. Mais grâce à ce plan, nous pouvons entrer dans ses pensées et lire sa haine à travers son regard. Le personnage avance et la caméra recule, elle laisse la place au personnage.
Le plan d’ensemble qui nous montre Albert en attente sur la chaise en arrière plan. Gros plan sur la ceinture et la lame. Nous ne voyons pas le visage du protagoniste mais seulement l’action.
1’50’38: Changement de décors, la caméra voyage en Afrique. Nous voyons un africain qui joue de la musique, puis