Analyse d'image
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CONTEXTE GEOGRAPHIQUE Photographiée à Florence et éditée par Scott Schumann 07 juillet 2010, « Looking forward….Baggy Jeans » (http://www.thesartorialist.com/photos/61710FullJeans_2378Web.jpg), nous place face à un “bobo dandy” des temps modernes. A l’arrière plan, on distingue vaguement un certain nombre de gens, on devine des tentes, peut-être des stands extérieurs; ces éléments, ainsi que la date pourraient nous laisser croire que le cliché a été pris durant Pitti Filaty. Quoi qu’il en soit, l’intitulé nous indique que nous sommes à Florence, capitale de la mode et terrain de jeux par excellence du « Sartorialist ».
RAPPORT AUX NORMES ET CONVENTIONS SOCIALES Jusqu’à la fin du 20ème siècle, la mode était verticale: la haute couture dictait la mode. Aujourd’hui, c’est l’effet inverse: la haute couture suit la mode! Les chasseurs de looks, comme Scott Schumann ou Yvan Rodic (pour « The Facehunter) sont des sortes antennes qui captent les tendances. Ils promouvoient la créativité individuelle du style au détriment des tendances formatées par les marques de luxe. Ils se lancent à la poursuite du « street style », des gens qui ont une une attitude, un style, une personnalité. Leurs objectifs: immortaliser des silhouettes qui ne suivent pas à la lettre les grands trends, mettre en lumière des personnages qui affichent leur goût, leur esthétique. Depuis les années 80, il y a un renversement de l’idéologie des goûts. Quand Jean-Paul Gaultier rejoint Hermès, c’est le début d’une nouvelle ère qui commence; l’homme qui depuis plus de deux siècles avait renoncé à la coquetterie, va petit à petit, au travers de nombreux courants, redonner de la place à son apparat. Du fait qu’il n’y a plus une « MODE » unifiée, mais des tendances, notre logique de mode n’est plus la même qu’au siècle passé; on ne se demande plus simplement ce qui est à la mode, mais on s’interroge sur pourquoi c’est à la mode (quel est