Analyse de pratique sur un pansement stérileJe me situe en soins de suite et de réadaptation dans la chambre 137, celle de Monsieur P, 75 ans. Monsieur est arrivé en SSR à la suite de la pose d’une prothèse de hanche droite afin de suivre une rééducation. Le pansement de Monsieur est a réalisé tous les 2 jours. Au niveau législatif, ce geste s’inscrit dan le Code de la santé Publique, article R4311-7 : L’infirmier ou l’infirmière est habilité à pratiquer les actes suivants soit en application d’une …afficher plus de contenu…

Je préviens du soin et lui explique le processus. J’installe confortablement Monsieur P dans son lit, un coussin entre les jambes pour le mettre sur le côté gauche et monte le lit à ma hauteur afin de préserver l’ergonomie. Je réalise une hygiène des mains en 7 étapes avec du SHA et installe le matériel. Je me positionne , patient à ma gauche. Pendant que l’infirmière parle avec le patient, j’ouvre l’emballage de mon set à pansement stérile, délicatement de manière à ne pas toucher les bords et ce qu’il y a à l’intérieur. Je sors le champ stérile avec précaution, en ne touchant que les bords et la partie bleu foncé, cette face est la face non stérile, je le dépose sur le chariot en gardant un côté déstérilisé replié, ce qui va permettre d’accueillir le bas des pinces qui est touché par les …afficher plus de contenu…

Lorsque j’ai dû reprendre mes pinces j’ai eu un moment d’hésitation sur laquelle était pince patient et laquelle était pince plateau. C’est grâce à l’infirmière que j’ai su laquelle était la bonne. Si je m’étais trompée de pince cela aurait été également un risque de contamination, effectivement ma pince patient c’est-à-dire ma pince « sale » aurait été en contact avec le matériel stérile et l’aurais donc déstérilisé. De plus, du fait que mon patient soit à ma gauche, je n’étais pas face à celui-ci ce qui diminue la communication. Néanmoins, il y avait la communication était présente, j’expliquais mes gestes au patient et lui demandais s’il n’avait pas de