Analyse littéraire partielle sur Candide de Voltaire Océanne Daigle(20%) Au 18e siècle, aussi appelé le siècle des Lumières, les auteurs remettent en question, contestent et donnent une opinion sur la société et ses opinions. Voltaire, un de porte-parole de ce siècle révolutionnaire, rédige Candide, un conte philosophique. Au travers des aventures que le personnage principal vit, l’auteur reflète un jugement dénigrant du …afficher plus de contenu…

» (l. 3-5) Les termes « à peu près » et « environ » créer un euphémisme qui atténue les conséquences de tous ces sévices. L’auteur montre que les deux camps adverses ne se préoccupent point du nombre de morts, que ça soit les leurs ou ceux de leur ennemi. Par ailleurs, non seulement Voltaire dénonce l’indifférence du peuple face à cette violence brutale, mais il critique aussi la banalisation que la société fait de tuerie. Après la bataille livrée par le peuple des Bulgares et celui des Abares, …afficher plus de contenu…

Effectivement, dans cet extrait du chapitre 3, l’écrivain montre l’absurdité de cette pensée. Alors qu’une guerre pris place entre les Bulgares et les Abares, la violence régnait, les civils étaient tués, blessés ou brulés et les armées dévastatrices : « […] ôt[èrent] du meilleur des mondes environ neuf à dix milles coquins qui en infectaient la surface. » (l. 4-5) Par cette ironie, l’auteur semble vouloir dire : la société d’aujourd’hui est la meilleure qui existe, que tout va pour le mieux. Cependant, il laisse voir au lecteur que cette philosophie est insensée, on ne peut pas vivre dans le meilleur des mondes si les humains s’entretuent sans fin, la famine est présente, des viols, des agressions physiques, des meurtres subviennent sans arrêt. Voltaire trouve, alors, cette pensée illogique lorsqu’on jette