Analyse pratique - service de cardiologie
Présentation du service :
J'ai effectué mon stage de MCO au sein de l’unité des soins intensifs du service de cardiologie (USIC) du centre hospitalier de Montbéliard. Là bas sont accueillis des patients atteints de troubles du rythme, de décompensation cardiaque, de syndromes coronariens aigus (le SCA survient lorsque les artères coronaires, qui fournissent au cœur du sang riche en oxygène, rétrécissent ou s’obstruent) ainsi que d'endocardites (inflammation de l’endocarde). Ce service compte 8 lits, donc 8 chambres car ce ne sont que des chambres particulières. Etre hospitalisé en soins intensifs en cardiologie signifie d'être scopé en permanence afin de surveiller et de détecter au mieux tout troubles du rythme cardiaque possibles. En salle de soin, un ordinateur nous retransmet en continu la fréquence cardiaque ainsi que le tracé du rythme.
Présentation du patient et de la situation:
Mr B, 80 ans, est entré en cardiologie pour une suspicion de syndrome coronarien aigu. A son arrivée, Mr B, patient DNID (diabétique non-insulinodépendant) avec FA (fibrillation auriculaire : arythmie cardiaque) permanente, avait un taux de troponine (protéine libérée lors de la nécrose du muscle cardiaque) positif, et devait subir une coronarographie (technique d’imagerie médicale utilisé en cardiologie afin de visualiser les artères coronaires) à visée diagnostique. Cependant, le 21/10, jour de sa coronarographie, Mr B est en hyperthermie. Il est donc mis sous antibiotiques mais sa coronarographie est repoussée au 24/10. Cet examen montre un trouble de rythme ainsi qu'un réseau athéromateux (présence de plaque athéromateuse dans l’artère), possible à gérer seulement avec un traitement médical. Retour à domicile envisagé le lendemain. Le 27/10, au matin, Mr B. monte en tachycarde, avec un QRS large (onde de dépolarisation des ventricules cardiaques), de l’amiodarone (antiarythmique de classe 3) est donnée. Rien