Anne-marie thiesse la création des identités nationales
Chapitre I et II :
1758 : un écossais du nom de McPherson devient précepteur dans une famille d’Edimbourg. Grâce aux relations de cette famille avec les lettrés écossais, il se voit demander de traduire des légendes gaélique. Il rend un premier travail en 1760. Fragements of ancient Poetry. Ce ne sont que les débuts d’un grand poème épique : Fingal, dont un barbe écossais a chanté les exploits. M. doit alors composer cette épopée en regroupant les chants populaires recueillis et comblés les lacunes. En 1761, apparait Fingal, an ancient Epic Poem. Il sort une deuxième épopée en 1763, Temora. Il a réussi à fournir d’autres monuments culturels que les fondements gréco-latins. Des doutes sont suscités sur la véracité de l’œuvre. M. doit inventer des manuscrits pour répondre à ses détracteurs. Il promet de publier les matériaux originaux mais il meurt avant. Des sociétés de Londres et Edimbourg publient une trazduction de la prose assianesque, une en latin et une commentaire. La polémique va perdurer. Des trafuction sde Fingal en français, polonais, allemand… voient le jour.
Il existe d’autres traditions fondatrices de cultures en Europe. Les anglais sont considérés comme les héritiers des héros asianiques. C’est le début d’une lutte contre l’hégémonie culturelle française. Le Français est la langue des cours européennes.. Möser exprimait la nécessité de débarrasser la pensée allemande des influences étrangères et de créer un état d’esprit national. Il écrit Arminius en 1759. Racontant les exploits d’un guerrier germanique luttant contre les légions romaines. Il pensait que les antiques valeurs germaniques se trouvaient chez les paysans. La nation s’incarne sans un peuple de paysans libres.
Malet veut affirmer la pluralité des sources de la culture européenne. Il expose la mythologie de l’Edda à travers ses œuvres et une présentation des anciens peuples du Nord. La poésie de