Annexe
Une première façon de lutter contre la contrefaçon est assurée par le gouvernement qui a mis en place plusieurs lois qui visent à assurer la propriété intellectuelle et industrielle et à renforcer les sanctions. Il existe une grande diversité des droits de propriété intellectuelle, c’est pourquoi il n’existe pas de définition juridique unique de la contrefaçon.
- La loi du 17 janvier 1991 votée par l’Assemblée constituante qui accorde un droit de propriété aux inventeurs et leur permettant d’obtenir un brevet leur garantissant le monopole de fabrication de leur invention pendant quinze ans. -Les lois du 5 février 1994 est la « loi Longuet » n°94-102 qui vise la répression de la contrefaçon et modifie certaines parties du code de la propriété intellectuelle. Cette loi est poursuivie par les lois du 18 mars 2003.
-La loi « Perben 2 »n°2004-204 du 9 mars 2004 qui se rapporte à la justice sur l’évolution de la criminalité.
Une fois que l’auteur a fini son œuvre il est titulaire du droit de propriété industrielle sur une marque, un brevet ou un dessin. Il a droit à une protection régulière pour son œuvre et il est autorisé à défendre ses droits contre toute exploitation illégale de son œuvre.
Voici une affiche provenant du site du CNAC (Comité National anti-contrefaçon), cette affiche a pour objectif de prévenir les populations et les entreprises du danger , de la contrefaçon. Puisque la contrefaçon représente un chiffre d’affaire non perçu pour l’Etat, il y aura moins d’argent prévu pour les dépenses publiques.
Un deuxième moyen utilisé par le gouvernement est la sanction !
Depuis 1994, la contrefaçon est un délit douanier. Il y a différents types de sanctions qui sont valables selon les diverses législations.
En France, pour les brevets de dessins et modèles, seules des amendes sont prévues. En matière de marques, les peines (amendes + prison) ne sont pas toujours prononcées car il faut réunir de nombreux éléments de