Lewis Carroll (1832-1898) Œuvres majeures
The Train (1856-1857) (revue littéraire) - Le cinquième livre d'Euclide prouvé par l'algèbre (1858) - Éléments de géométrie plane algébrique (1860) - Les aventures d'Alice sous terre (1864) - Voyage en Russie (Russian Journal) (1867) - Phantasmagoria et poèmes divers (1869) – De l’autre côté du miroir (suite d’Alice au pays des merveilles) (1872) – la chasse au Snark (1876) - Logique sans peine ou Jeu de la logique (1886) – Sylvie et Bruno (1889) – ouvrages de jeux mathématiques et de jeux de langage (1893) – Logique symbolique (1896).

Lewis Carroll, de son vrai nom Charles Ludwidge Dodgson, était un professeur de mathématique au célèbre collège Christ Church d’Oxford. Ce n’est pas seulement l’endroit où il a enseigné, quelques années auparavant il y était en tant qu’étudiant. Doué en logique et en mathématique, il rédigea plusieurs ouvrages importants comme certains « sur les déterminants et sur la logique symbolique : Traité élémentaire des déterminants, Euclide et ses rivaux modernes »1. De plus en tant qu’enfant d’une famille très nombreuse, Charles commençait déjà à divertir ses frères et sœurs avec de nombreux jeux de logiques et d’histoires qu’il leur comptait. Son cocon familial le renfermait jusqu’à ce qu’il rentre au collège où beaucoup se sont moqué de lui et de son bégaiement. Sa timidité extrême et son repli sur lui-même vont « permettre une expression décuplée de ses dons littéraires »2. Charles Dodgson bégayait devant les adultes mais pas devant les enfants. Lorsqu’il publia un ouvrage sous le pseudonyme de Lewis Carroll pour la 1ère fois, il garda ce nom pour les enfants avec qui il conversait, par ailleurs il se présentait à eux sous ce nom. De plus, il considérait que Charles Dodgson et Lewis Carroll étaient deux personnes complétement différentes et cela se comprend : « Dodgson est un homme solitaire, frappé d’un terrible bégaiement