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anthologie voyage

806 mots 4 pages
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Pour cette anthologie j'ai choisi le thème du voyage. J'ai décidé d'aborder ce sujet car le voyage peut être la découverte de nouvelles terres, de nouvelles cultures mais il peut être aussi abstrait avec les rêves, la musique... ou encore sentimental, mélancolique ou sans retour avec la mort.

"Heureux qui comme Ulysse" De Joachim De Bellay

"Heureux qui comme Ulysse" a été écrit par Joachim De Bellay. Ce poème est extrait du recueil Les Regrets qui a été publié en 1558. Il parle de la vie en général et de sa propre expérience mais aussi de ses sentiments personnels comme le regrets (il regrette son pays natal), la frustration, l'attente. De Bellay considère la vie comme un voyage. Il a écrit ce poème pendant son séjour à Rome. Ceci est un sonnet. C'est un registre lyrique.

Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,
Ou comme celui-là qui conquit la toison,
Et puis est retourné, plein d'usage et raison,
Vivre entre ses parents le reste de son âge !

Quand reverrai-je, hélas, de mon petit village
Fumer la cheminée, et en quelle saison
Reverrai-je le clos de ma pauvre maison,
Qui m'est une province, et beaucoup davantage ?

Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux,
Que des palais Romains le front audacieux,
Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine :

Plus mon Loire gaulois, que le Tibre latin,
Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,
Et plus que l'air marin la douceur angevine.

"L’appel du large"

"L'appel du large" est un poème de Baudelaire dans le recueil Les fleurs du mal qui a été publié en 1857. Ce poème nous montre qu'un voyage peut être ennuyeux.

Un matin nous partons, le cerveau plein de flamme,
Le coeur gros de rancune et de désirs amers,
Et nous allons, suivant le rythme de la lame,
Berçant notre infini sur le fini des mers.
Mais les vrais voyageurs sont

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    En mon estude seul j'ay voulu demeurer, En fin la solitude a causé mon dommage. J'ay volu naviguer, en fin le navigage Entre vie et trespas m'a fait desesperer. J'ay voulu pour plaisir la terre labourer, En fin j'ay mesprisé l'estat du labourage. J'ay voulu pratiquer la science et les ars, En fin je n'ay rien sceu ; j'ay couru le hasars Des combas carnaciers, la guerre ore m'offence :….

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    1911 Heureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyageHeureux qui, comme Ulysse, a fait un beau voyage,Ou comme cestuy-là qui conquit la toison,Et puis est retourné, plein d’usage et raison,Vivre entre ses parents le reste de son âge ! Quand reverrai-je, hélas, de mon petit villageFumer la cheminée, et en quelle saisonReverrai-je le clos de ma pauvre maison,Qui m’est une province, et beaucoup davantage ? Plus me plaît le séjour qu’ont bâti mes aïeux,Que des palais Romains le front audacieux,Plus que le marbre dur me plaît l’ardoise fine : Plus mon Loir gaulois, que le Tibre latin,Plus mon petit Liré, que le mont Palatin,Et plus que l’air marin la doulceur angevine.….

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