antiquité romaine
1 – Magistrature à Rome
A Rome, les magistratures étaient nombreuses ;
Les Patriciens et les Plébéiens y avaient accès. Elles étaient constituées :
- D’un dictateur
- De deux censeurs
- De deux consuls
- De deux préteurs
- De quatre édiles
- De quatre questeurs
- De dix tribuns de la Plèbe.
Les plébéiens ont pu accéder au consulat en 366, à la dictature en 35, à la censure en 351, à la préture en 337, au Grand Ponti ficat et au collège des augures en 300.
En BREF : Dans la Rome antique, un magistrat (magistratus en latin) est un citoyen élu, patricien à l'aube de la république. Ou plébéien à partir de 366 av. J.-C.. Exerçant des fonctions exécutives, législatives, judiciaires, ensemble ou séparément, les magistrats sont, pour l'essentiel (et dans l'ordre de la carrière politique classique dite du cursus honorum), les questeurs, les édiles, les préteurs et les consuls.
2 – Censeurs
Le censeur romain est un magistrat romain. Deux censeurs sont élus tous les cinq ans parmi les anciens consuls par les comices centuriates. Le pouvoir des censeurs et absolu seul un autre censeur qui leur succède peut les annuler. La censure est la seule magistrature romaine qui n’autorise pas la réélection. Leur principale fonction est le recensement quinquennal des citoyens romains.
3- Dictateur
Le dictateur est, durant la République romaine, un magistrat extraordinaire détenant les pleins pouvoirs (imperium). Selon la tradition, le titre a été institué en 501 av. J.-C., mais un magister populi (littéralement « maître du peuple ») existe déjà sous la Monarchie .
Le titre de dictateur est aussi celui porté par le premier magistrat de cités du Latium comme Nomentum, Tusculum ou Albe la Longue. Pour faire face le plus efficacement possible en cas de troubles majeurs, après un désastre militaire ou durant une crise politique interne par exemple, les Romains instaurent une magistrature extraordinaire : la dictature. Le