Apollinaire et le cubisme
Apollinaire a beaucoup fréquenté les milieux artistiques
Amis d’Apollinaire
Peintres à connaître : Picasso, Braque, Chagall, le douanier Rousseau, Derain, Robert et Sonia Delaunay, Matisse
Poètes à connaître : Max Jacob et Blaise Cendrars
a une liaison avec une peintre célèbre de l’époque : Marie Laurencin (de 1907 à 1912)
fréquente assidument les lieux célèbres de l’époque : l’atelier de Picasso (lieux de rencontres, sorte de salon de l’avant-garde) et le « Bateau-Lavoir » (ensemble de bâtiments, cité d’artistes, situés à Montmartre), les cafés de Montmarte puis de Montparnasse (quartiers en vogue durant la « Belle Époque »
Connu comme critique d’art défenseur de l’avant-garde et de l’ « esprit nouveau » : publie des articles dans les revues artistiques de l’époque (Les soirées de Paris fondée par lui en 1912 ; La phalange)
Publie en mars 1913 (= 1 mois avant Alcools) un essai artistique intitulé Les peintres cubistes – Méditations esthétiques (juxtapositions d’écrits antérieurs)
MAIS Apollinaire ne peut pas être considéré comme un « peintre cubisme ». S’il s’inspire du cubisme, il dit lui-même, dans un article sur Matisse écrit dans La Phalange : « Il n’y a pas de rapport de la littérature à la peinture » => technique du peintre et celle du poète ne peuvent être confondues ; mais leur sont communes la quête d’une esthétique nouvelle, des voies empruntées parallèles.
Renvendique la nature divine du créateur (s’inspire du mythe d’Orphée, par exemple)
Veut transformer le lecteur : qu’il ne soit plus le récepteur passif d’un message plus ou moins accepté, mais un créateur actif : celui qui, malgré l’hermétisme relatif apparent de l’œuvre, cherche à la reconstruire pour retrouver « l’unité essentielle » (en suivant le parcours erratique du poète, adepte de voyage de surprises, de découvertes, qui se superposent dans un cadre spatio-temporel ou se juxtaposent passé/présent/futur, mais aussi différent lieux.