Apollinaire, poésie et contre-postage
BIEN NOTER LE ? QUI PROUVE QU’ON HESITE A REPONDRE, QU’IL Y A DONC UN POUR ET UN CONTRE… (lire les colonne horizontalement : de gauche à droite)
Voici un tableau qui résume les principaux arguments pour ou contre :
UNE POESIE TRADITIONNELLE colonne de gauche // colonne de droite UNE POESIE MODERNE
LE TITRE DE L’ŒUVRE / LE NOM DE L’AUTEUR (à la fois intro et conclusion du recueil)
La vision dionysiaque de la poésie (patronnée par …afficher plus de contenu…
Mais avec beaucoup d’humilité.
En effet dès « Zone » il se livre comme un Apollon mutilé, guillotiné : « Soleil cou coupé », et dans le dernier poème
« Vendémiaire », il avoue que sa poésie est en fait fondée sur l’ignorance plus que sur la connaissance : « Pardonnez-moi de ne plus connaître l’ancien jeu des vers / Je ne sais plus rien » (« Les fiançailles ») ; « Et tout ce que je ne sais pas dire / Tout ce que je ne connaîtrai jamais / Tout cela sera changé en ce vin pur ». Il n’est donc pas l’Apollon traditionnel, il tâtonne, il cherche sa mesure poétique – et …afficher plus de contenu…
Elle surgit de la souffrance de l’existence pour créer par une subtile alchimie les mots qui soulagent et transforment le mal en beauté : « Tous les mots que j’avais à dire se sont changés en étoiles »
(« Les fiançailles »). Cela rejoint encore (en plus audacieux, en plus « délirant », dionysiaque, l’enjeu poétique de
Baudelaire que ce dernier exprimait ainsi : « Tu (la vie,
Dieu ?) m’as donné ta boue, et j’en ai fait de l’or ». C’est pourquoi, alors que la nuit est souvent présente dans le recueil, le dernier vers s’offre au jour : « le jour naissait à peine » (« Vendémiaire »). Celui de l’espoir, d’une nouvelle poésie ?
C’est ce que semble suggérer Apollinaire, qui en